Selon les cantons, les personnes déboutées de leur demande ou frappées d’une non-entrée en matière ne reçoivent que des plateaux repas, dorment dans des abris de protection civile. Les plus ‘chanceux’ reçoivent 10 frs. par jour pour se nourrir et subvenir à tous leurs besoins. Ils n’ont pas le droit de travailler. On appelle cela l'”aide d’urgence”.
En Suisse, le minimum vital est fixé à 997 frs par mois*. Les demandeurs d’asile reçoivent en moyenne la moitié de ce montant.
*Aide sociale versée aux citoyens et résidents suisses dans le besoin selon les normes de la Conférence suisse des institutions d’actions sociales (2020)
Des faits, non des préjugés: Quelles sont les conditions de vie des personnes relevant du domaine de l’asile ? Sont-elles mieux ou moins bien traités que les résidents dans le besoin, comme on peut l’entendre parfois? Les prestations sociales diffèrent selon les cantons et selon les statuts. De fait, les demandeurs d’asile et les personnes admises provisoirement reçoivent une assistance inférieure, voire presque divisée par deux par rapport aux résidents dans le besoin. Ils vivent souvent dans des foyers collectifs, dans une promiscuité, avec peu d’autonomie. Quant à ce qu’on appelle “aide d’urgence”, il s’agit d’une suppression de l’aide sociale.
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