Criminalité? Les statistiques décryptées
2.2 Délinquance juvénile – Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse
La question de la mauvaise utilisation des statistiques relatives à la criminalité à des fins politiques a fait l’objet de nombreux articles pour ce qui touche à la délinquance juvénile.
Le site humanrights.ch a dédié une page à la question, dont voici un résumé:
Un rapport de la Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse (CFEJ), alors présidée par M. Pierre Maudet, aujourd’hui Conseiller d’Etat genevois en charge de Département de la Sécurité et de l’économie, s’insurgeait contre « une manipulation des chiffres ». Humanrights.ch écrit: « Dans un entretien au Temps, [Pierre Maudet] confie que ‘l’UDC annonce une augmentation de la violence chez les jeunes étrangers suspectés d’une infraction contre la vie ou l’intégrité corporelle de 185% entre 1995 et 2005, alors qu’en allant chercher ces chiffres, et même ceux de 2006, auprès de leur source, la police zurichoise, je constate qu’elle est de 152% chez les étrangers… et de 397% chez les jeunes Suisses!' ».
Un dossier avec le rapport de la CFEJ, l’interview de Pierre Maudet et de criminologues, est proposé sur le site de humanrights.ch. Cliquez ici pour le découvrir.
Autres ressources proposées sur le site humanrights.ch:
- Communiqué de presse de la Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse (CFEJ), Loi du talion et guerre des chiffres ne sont pas une réponse à la violence des jeunes, 16 février 2007.
- Valérie de Graffenried, « Pour les jeunes violents, il faut des sanctions rapides »
Le Temps, 28 février 2007. Entretien avec Pierre Maudet, président de la CFEJ. - « Délinquants étrangers: Couchepin entre dans le débat », Swissinfo.ch, 25 février 2007.
- « Les politiciens ‘exagèrent’ le problème de la criminalité juvénile »,
Swissinfo.ch, 17 février 2007. Entretien avec le Prof. Allan Guggenbühl. - Commission fédérale des étrangers, Voies vers une politique de prévention fondée sur l’évidence scientifique. Documentation sur la politique d’intégration. Étude du criminologue Manuel Eisner, 2006.