TdG | Instant de grâce pour les réfugiés en Autriche
Alors que le gouvernement joue la carte de l’immobilisme, ils sont des milliers à faire preuve d’une solidarité exceptionnelle.
Alors que le gouvernement joue la carte de l’immobilisme, ils sont des milliers à faire preuve d’une solidarité exceptionnelle.
Pourquoi n’accorder qu’un permis provisoire (F) aux demandeurs d’asile syriens et irakiens, alors que le conflit qui déchire leurs pays risque de s’éterniser? Max Lobe, écrivain genevois, reproche aux politiciens suisses leur manque de courage.
Les questions liées à l’immigration et à la politique d’asile occupent une part très importante de la campagne en vue des élections fédérales du 18 octobre prochain. La Commission fédérale contre le racisme CFR constate que le ton se durcit et que les risques de dérapage – discours stigmatisants et messages de haine – augmentent. La CFR rappelle que les partis et les acteurs politiques exercent des responsabilités particulières et qu’il leur incombe de lutter contre les paroles et les actes qui pourraient inciter à l’intolérance à l’égard des personnes et des groupes les plus vulnérables.
Selon le data-journaliste Davide Mancino, parler d’ « immigration » est trompeur. Les données démontrent que, plus que le manque de travail, l’explosion du flux de migrants est dû surtout aux conflits qui poussent les personnes à s’enfuir.
Berne. Ces dernières semaines, la Suisse a enregistré un nombre de demandes d’asile supérieur à la moyenne, ce qui a provoqué des goulots d’étranglement dans les structures d’hébergement de la Confédération. Afin que le centre pilote de Zurich destiné à éprouver l’efficacité des procédures d’asile accélérées continue à accueillir la part prévue de requérants d’asile, il a été décidé, de concert avec le canton de Zurich, d’augmenter provisoirement la capacité d’hébergement du centre en lui adjoignant un abri de la protection civile. L’abri sera exploité la nuit, les requérants d’asile demeurant dans le centre de Juch pendant la journée.
Critiquée pour sa mauvaise gestion d’un centre en Autriche, la société zurichoise ORS l’est aussi en Suisse où elle gère de nombreux centres de requérants.
La dureté du système d’asile suisse explique en partie le phénomène, mais le Matin Dimanche dénonce également le dysfonctionnement du plan d’accueil humanitaire helvétique.
Au moment où la question de l’accueil des requérant-e-s d’asile prend une place de plus en plus importante dans les médias, l’association ELISA souhaite rappeler que la lutte menée par la société civile dans le canton de Genève pour des conditions d’accueil dignes et décentes concerne tous les migrant-e-s, et ce quelque soit leur statut administratif.
Le communiqué du ministère français de l’intérieur annonçait pour le 20 août la signature d’un accord franco – britannique. En fait c’est une déclaration qui a été publiée – s’il y a aussi un accord, il n’a pas été rendu public. Cette déclaration est d’abord une mise en récit des choses, une présentation des faits qu’on peut trouver abusivement déformante.
Rapport de la mission réalisée en Sicile entre le 1er février et le 8 juin 2015 par Sabine Llewellyn, volontaire du réseau Migreurop au sein de l’association ARCI en soutien des activités de Watch the Med, dans le cadre du programme Echanges et Partenariats.
Les images chocs de migrants en détresse ont touché les Suisses, qui cherchent à se rendre utiles. Voici les pistes du Matin pour aider.
Amnesty International dénonce la situation dans le centre de migrants de Traiskirchen en Autriche. L’organisation pointe du doigt la surpopulation et les conditions d’hygiène déplorables qui y règnent. Or ce centre est géré par la filiale autrichienne de l’entreprise privée zurichoise ORS. Une nouvelle qui relance le débat sur l’encadrement des requérants par des privés.
Antonio Guterres: « Si tous les pays européens acceptent leur responsabilité, si on partage cet effort entre tous les pays européens, les sociétés européennes sont parfaitement capables de les accueillir ».
Le 19h30 (RTS) du 24 août 2015 était consacré à la politique migratoire européenne. Trois sujets ont été couverts: la rencontre sur le thème migratoire entre François Hollande et Angela Merkel qui a eu lieu à Berlin; la situation à la frontière entre la Macédoine et la Grèce, qualifiée par Darius Rochebin de « désastre humanitaire et désastre pour l’Union européenne »; et la situation à la frontière serbo-hongroise, avec un reportage sur place de Anne Maillet.
La médiatisation de la Macédoine, débordée par les migrants, a ému l’opinion. Car on y voit des enfants parmi la foule de ceux qui cherche désespérément une terre d’asile.
Il n’existe pas de chaos de l’asile en Suisse comme l’affirme l’UDC, estime l’ancienne conseillère fédérale Ruth Dreifuss. Elle pense au contraire que la population serait prête à accueillir plus de réfugiés.
Malgré le contexte tendu et les pressions politiques, des initiatives positives en faveur des migrants émergent. Accueillir des requérants chez soi ou leur faciliter l’accès au travail, deux nouvelles tendances.
Il y a deux mois maintenant que des requérants d’asile ont quitté le foyer Les Tattes et les abris PC, qu’ils ont surnommés les bunkers, pour protester contre leurs conditions d’hébergement . Ils ont occupé d’abord les étages et la terrasse du Grütli, notre Maison des Arts au nom symbolique de la Suisse profonde, puis ont été logés provisoirement par la ville à la Salle du Faubourg. La presse a rendu compte de leurs luttes sur le point d’aboutir, tout à l’honneur des négociateurs de la Ville, du Canton et des représentant-e-s du mouvement.
A Genève, la colère gronde. Les requérant·e·s d’asile descendent dans la rue pour dénoncer des conditions de vie jugées indignes, notamment l’hébergement dans les abris de la protection civile. Soutenu·e·s par des associations d’aide aux migrant·e·s et certains partis de gauche, les récentes manifestations ont relancé le débat sur le sort réservé aux réfugié·e·s dans notre pays.
A Genève, des réfugiés et des militants ont occupé le théâtre du Grütli pendant 17 jours. Retour sur un mouvement spontané, brouillon parfois, qui a relancé le débat sur les abris. Et offert quelques moments de joie à des requérants terriblement isolés.
Angela Merkel rencontre lundi François Hollande pour discuter notamment de politique migratoire. Avec une idée en tête…
Journaliste et traducteur, Mohammad Jadallah revient sur les prémices de Stop Bunkers et la suite de ses actions.
Le parcours de Wareef Hameedo est étonnant. Ce Syrien est parti de chez lui il y a deux ans pour fuir la guerre. Il a traversé plusieurs pays et a atterri à Gaza, territoire palestinien sous blocus. Il s’y retrouve enfermé mais y a trouvé une certaine forme de bonheur.
Ils arrivent d’Ethiopie, d’Erythrée et du Soudan et campent square Jessaint, dans le 18ème arrondissement de Paris. En attendant la prochaine évacuation policière.
Un an après sa prise de contrôle par l’organisation de l’Etat islamique, la ville de Sinjar n’est toujours pas libérée. Les yézidis déplacés attendent toujours, ou ont perdu espoir. Beaucoup rêvent de partir. En août 2014, 400’000 personnes de la région de Ninive ont dû fuir devant l’organisation de l’Etat islamique. 40’000 personnes ont été kidnappées dont une majorité de yézidis. En décembre 2014, une lueur d’espoir: la montagne de Sinjar est reprise par les forces irakiennes.
450’000 demandeurs d’asile sont attendus en Allemagne cette année. Difficile dans ces conditions pour l’Etat de faire face à cet afflux. Résultat: dans certaines régions, l’hébergement des réfugiés est délégué à des entreprises privées. Payées avec des deniers publics, ces entreprises sont chargées d’aménager des centres d’hébergement et d’en gérer le fonctionnement… ou dysfonctionnement, car ces prestataires de service sont souvent accusés de privilégier les profits au détriment de l’hygiène ou d’un accueil décent des réfugiés.
Un million de personnes a fui la région occidentale de l’Irak, al-Anbar, ces 18 derniers mois. La dernière vague de déplacement a commencé le 16 mai 2015, lorsque la capitale régionale est tombée aux mains de l’Etat islamique. Des centaines de milliers de déplacés d’al-Anbar s’entassent aujourd’hui dans des mosquées, des écoles ou des salles de réception dans plusieurs gouvernorats voisins.
Face au flux de réfugiés, la Macédoine durcit la surveillance. Cent cinquante personnes auraient été battues par des policiers.
Pour pouvoir présenter une demande d’asile à un pays de l’UE, les réfugiés ont besoin d’un visa, chose aujourd’hui quasi impossible. Mais s’ils le voulaient, les Etats membres pourraient délivrer facilement des visas humanitaires, comme le prouve l’histoire de deux familles syriennes entrées en Belgique grâce à la mobilisation d’un groupe de citoyens.
Sauver les migrants en mer ne suffit pas: l’UE doit se doter d’une politique migratoire plus solidaire et avec une vision à plus long terme et chercher à affronter les problèmes à la racine, affirme l’expert Ferruccio Pastore. Pour lui, «l’Europe n’a pas intérêt à laisser l’Afrique seule».
En guise de réponse à l’opinion de Philippe Barraud «Ces collectifs qui dansent sur le ventre des autorités», le syndicaliste Alessandro Pelizzari plaide pour qu’en ces temps sombres, ceux qui n’ont pas le courage de les dénoncer aient au moins la décence de se taire face à ceux qui se battent pour les changer.
Contrairement à un premier démenti de l’Etat de Genève, un requérant d’asile débouté refuse de s’alimenter depuis sa mise en détention administrative et a dû temporairement être transféré à l’hôpital. Il s’oppose à son renvoi en Tunisie.
Depuis 1993, Issayas Afeworki fait régner la terreur sur l’Erythrée, aussi surnommée la Corée du Nord de l’Afrique. Alors que la population ne pense qu’à fuir, le président amasse patiemment un joli magot, qu’il place discrètement à l’étranger, notamment en Suisse.
Pour aller plus loin suite aux reportages du collectif We Report sur les cyclomigrants, voici une vidéo avec le témoignage de réfugiés syriens qui ont eu l’idée ingénieuse d’utiliser des vélos pour traverser plus vite la Macédoine, en échappant aux passeurs, aux gangs et aux contrôles de police. Un phénomène qui s’est arrêté dès que la Macédoine a adopté une loi pour autoriser les migrants à utiliser les transports en commun, au mois de juin.
No Bunkers et les Jeunes Verts vaudois réagissent aux propos du conseiller d’Etat genevois Pierre Maudet tenus dans les médias romands.
Les îles grecques submergées par des arrivées de migrants, en majorité syriens, les drames à répétition au large de l’île italienne de Lampedusa: autant de phénomènes récurrents dans l’actualité qui soulignent l’échec de l’Union européenne (UE) à trouver des solutions durables aux phénomènes migratoires.
Le canton d’Argovie innove en hébergeant des requérants sous des tentes militaires. Leurs «locataires» s’en accommodent, les riverains ne voient rien.
C’est un trafic d’êtres humains d’une ampleur considérable: depuis 2009, environ 50’000 Erythréens ont été torturés dans le désert du Sinaï. Fuyant la dictature, ils sont enlevés à la sortie de leur pays puis déportés à 3000 kilomètres dans ce désert coincé entre l’Egypte et Israël. Enchaînés, ils sont alors torturés par des membres des tribus bédouines jusqu’à ce que leurs familles paient une rançon pouvant atteindre 50’000 dollars.
L’Hospice général organise un tournoi de foot inter-foyer. Venez nombreux supporter les footballeurs!
Ce lundi, Esther Alder, maire de Genève, a annoncé la fin du logement provisoire.
Les occupants du Sleep-In mettent Lausanne face au défi d’une migration qui débouche sur l’extrême précarité.
Le vigneron à la retraite accompagne des groupes de requérants d’asile pour des marches dans les vignes et les alpages.
Pour Pierre Maudet, conseiller d’Etat chargé de la Sécurité, le combat du collectif est «indéfendable».
Vous ne savez pas toujours comment réagir aux questions relatives à la migration? Ce guide publié par Amnesty vous aidera à déconstruire 10 idées reçues auxquelles vous ne savez peut-être pas toujours comment répondre.
Ce samedi 15 août 2015, jour officiel du déménagement de la salle du Faubourg, nous sommes en passe de trouver une solution temporaire d’hébergement évitant un retour dans les bunkers. Cette solution, c’est une fois de plus à la solidarité de la population que nous la devons. Elle permettra aux migrants mobilisés depuis deux mois de ne pas subir les conditions unanimement reconnues comme inhumaines de l’hébergement en abris PCi, en attendant que les autorités soient à même de les loger dignement. Nous attendons d’ici lundi la réponse du Conseil d’Etat et de l’Hospice général quant aux modalités administratives de cet hébergement hors des structures officielles. Nous osons espérer que les autorités feront tout pour faciliter cette solution, déjà mise en place dans le passé, et ne tendront pas d’incompréhensibles embûches.
«No Bunkers» lance un appel pour que des habitants accueillent les migrants du collectif. Pas si simple.
Après s’être rencontrés à plusieurs reprises à Calais, une vingtaine de Suisses, dont certains sont également engagés dans des associations de soutien aux migrants à Genève, ont décidé d’unir leurs projets en créant le collectif Escape from Calais. Ils ont lancé un appel de solidarité pour leur permettre de repartir et d’y installer des douches mobiles ainsi qu’une école autogérée.
La conseillère nationale vaudoise socialiste dénonce l’attitude électoraliste de l’UDC. Elle n’hésite pas à dire que fermer les frontières reviendrait à se rendre complice d’une «véritable boucherie».
Nous avons besoin de 40 places d’hébergement et sommes persuadés que votre soutien pourra prendre cette forme, comme cela est déjà arrivé par le passé. Si vous avez la possibilité d’héberger un migrant chez vous, vous pouvez envoyer un courriel à l’adresse suivante: collectifnobunkers@gmail.com.
Le Comptoir des médias est intervenu auprès de M. Renaud Malik à propos de l’émission En ligne directe (RTS, La 1ère) du 24 février 2015. L’émission portait sur l’hébergement des requérants d’asile dans des abris de protection civile.
Daniel Schürch, membre de l’Exécutif de Boudry (NE), est un cas unique. Alors que les politiciens ne veulent surtout pas de requérants d’asile chez eux, le socialiste espère en recevoir davantage.
Marie-Antoinette Dunant accueille chez elle Babak, un opposant iranien. Une initiative personnelle. Des cantons encouragent ce type d’hébergement, mais au compte-gouttes.
A Genève, les requérants d’asile qui refusaient de dormir dans des abris de la Protection civile ont eu gain de cause. Près de 200 d’entre eux pourront loger dans les anciens locaux d’ONUSIDA qui seront libérés le 1er septembre.
Alors que ce thème déchire la classe politique, Le Matin s’est plongé dans les statistiques. Quelques surprises à la clé.
Entre le moment où Kreuz quitte le Congo et celui où il arrive en France, trois ans se sont écoulés. À rebours «d’une cartographie institutionnelle et médiatique responsable d’une vision trop lisse de l’espace parcouru», Lucie Bacon, doctorante en géographie au Laboratoire Migrinter (Université de Poitiers), a dessiné le voyage en 9 étapes, révélant les imprévus qui complexifient et élaborent le mouvement.
Hommes, femmes, enfants: chaque soir, ils sont des centaines à tenter de traverser la frontière entre la Macédoine et la Serbie afin de continuer leur route vers l’Union européenne. Débordés par un flux toujours plus important, les policiers macédoniens ferment les yeux.
L’Érythrée est l’un de ces rares pays sur la planète qu’on appelle encore un royaume-ermite, à l’instar de la Corée du Nord (et de la Birmanie, il n’y a pas si longtemps). Comment fonctionne le régime? Quel est le poids de l’armée? Quelle économie et quels partenaires privilégiés? Quelles relations avec les principaux voisins?
Dans le cadre d’un projet pilote de l’Union suisse des paysans, les frères Moret, arboriculteurs, ont accepté d’engager deux réfugiés syriens à l’aide sociale. Reportage.
D’ici la fin de l’année, le bâtiment de l’ONUSIDA sera transformé pour accueillir des requérants d’asile.
Dix jeunes réalisateurs et un objectif commun: réaliser un film politique sur une Suisse menacée par un nuage nommé isolement. Ce projet est à la base de «L’amère patrie», en lice pour le Léopard d’or du Festival du film de Locarno.
Il est préoccupant de voir des politiciens centristes suivre l’UDC dans le dénigrement des requérants, érythréens en particulier.
Dimanche dernier 2 août, un exilé soudanais enfermé au centre de rétention de Oissel, près de Rouen, a refusé d’embarquer dans un vol avec escale qui devait le renvoyer au Soudan. Lundi, il était libéré par une décision en appel du Juge de la détention et des libertés. Mais l’Obligation de quitter le territoire prise à son encontre, avec pour pays de renvoi le Soudan, n’a pas été annulée, et il peut à nouveau être arrêté pour être expulsé vers ce pays.
La Suisse ne changera pas sa pratique envers les migrants érythréens, malgré les pressions de partis politiques et de cantons. Simonetta Sommaruga l’a confirmé jeudi 6 août 2015.
Le Secrétariat d’Etat aux migrations publie deux rapports aux tonalités bien différentes. Berne assure ne pas vouloir changer de pratique envers les requérants érythréens.
Anja Reschke dénonce les «tirades haineuses» sur Internet contre les réfugiés et les migrants. Elle déplore le manque de réaction de la classe politique allemande.
L’afflux de requérants d’asile érythréens suscite de vifs débats en Suisse. Certains politiciens demandent que l’on cesse de les considérer comme des réfugiés et qu’on les renvoie. Propositions que l’anthropologue David Bozzini juge «insensées», en ce qu’elles font totalement fi de la réalité d’un pays qu’il connaît bien. Interview
Les images du chaos à Calais ou les nouvelles bouleversantes qui proviennent de Méditerranée, où des centaines de migrants ont encore perdu la vie cette semaine, donnent l’impression d’une vague migratoire sans précédent. La Suisse et l’Europe ont pourtant connu d’autres pics migratoires.
En marche au pas cadencé, la campagne des élections fédérales place l’Erythrée sous un feu croisé. A l’heure où ce pays représente le plus fort contingent des demandeurs d’asile en Suisse (6923 l’an dernier, soit un tiers des demandes), l’émigration érythréenne est-elle gérable? Comment ces requérants sont-ils intégrés? Faut-il, comme le Parti démocrate-chrétien (PDC) le préconise, agir dans cette dictature de la Corne de l’Afrique dont le régime est comparable à celui de la Corée du Nord? Décodage.
Selon le collectif, une trentaine de requérants militants auraient été arrêtés depuis le début du mouvement. Il réclame toujours une solution pour l’hébergement.
Le site Renversé a publié le récit issu du témoignage de Mohamed concernant les violences policières auxquelles il a survécu le 19 juillet 2015. Il joigne des photos de ses blessures ainsi qu’un certificat médical.
Malgré son état de santé et la coopération dont il a fait preuve, S. devra attendre son départ pour l’Italie en détention administrative à Frambois.
Exploiter les données numériques et les retranscrire en musique. C’est le défi que s’est fixé Brian Foo, dont la dernière vidéo retrace l’évolution des flux migratoires dans le monde de 1975 à 2012. Le programmeur informatique et artiste s’est fondé sur des données fournies par l’ONU.
La Jordanie étouffe sous le poids des plus de 600’000 réfugiés syriens présents sur son sol; les responsables gouvernementaux et les agences d’aide humanitaire ont mis en garde contre l’amenuisement des ressources et l’érosion de la capacité de réponse à des besoins sans cesse croissants.
Une centaine d’exilé-e-s de différentes nationalités, principalement est-africaines, ont bloqué l’accès camion au Tunnel sous la Manche cette nuit. Ils et elles demandaient à ce qu’on les laisse passer au Royaume-uni.
Des milliers de personnes sont rentrées chez elles en République centrafricaine plus d’un an après avoir fui, souvent vers les pays voisins, la crise politique complexe et violente qui secouait le pays.
Loger les migrants, souvent traumatisés par leur parcours, dans des abris PCi sous terre fait polémique. A raison, estime le corps médical.
Le projet d’intégration «ThéâtrEvasion» se déroule du 2 au 16 août 2015 à Lausanne. Dix volontaires internationaux et suisses arriveront à Lausanne le dimanche, 2 août. A partir du lundi 3 août, ils s’occuperont d’un groupe d’environ 28 enfants entre 6 et 12 ans. Quelques-uns sont des enfants de requérants d’asile, les autres viennent de Lausanne.
«Salman» est en Suisse depuis plus de cinq ans au bénéfice d’une admission provisoire et a su acquérir une indépendance financière. Il remplit les conditions d’octroi d’un permis de séjour pour cas de rigueur, telles que définies à l’art. 84 al. 5 LEtr et à l’art. 31 OASA. Les autorités lui reprochent toutefois de ne pas pouvoir se prévaloir d’une intégration exceptionnelle».
Contrairement à ce qu’a affirmé le conseiller d’Etat Mauro Poggia, l’hébergement de migrants en abris PC a déjà suscité indignation et mobilisation.
Pourtant, les archives du Centre social protestant de Genève racontent une autre histoire, dévoilée par ce décryptage.
Près de 30 entreprises de construction, une cinquantaine d’agents de sécurité, des activités d’utilité publique: héberger des requérants d’asile ça coûte, mais ça rapporte aussi. Exemple à Perreux (NE).
Les organisations humanitaires sont partiales, irresponsables, potentiellement corrompues et elles ne répondent pas aux besoins les plus urgents des réfugiés. Ce ne sont que quelques-unes des critiques qui ressortent de plusieurs groupes de discussion mis en place avec des réfugiés et autres bénéficiaires de l’aide humanitaire au Moyen-Orient.
D’où viennent les réfugiés? Quels sont les principaux pays d’accueil? Les flux migratoires résumés en une infographie.
Depuis le printemps dernier, devant la médiatisation des milliers de naufrages de migrants en Méditerranée, l’Union européenne (UE) a tenté d’apporter des réponses qui masquent ses responsabilités en matière de non sauvetage en mer et de non respect du droit à demander l’asile. Elle use pour cela d’un jargon spécifique qui vient de s’enrichir d’un nouveau terme: les hotspots.
L’anthropologue et auteur de l’ouvrage Illegality, Inc. Ruben Andersson, de la London School of Economics, s’intéresse à la manière dont certains contrôles migratoires localisés sont faits sans tenir compte du caractère mondialisé des voies de migration clandestine.
Hôpital de Calais. Les exilé-e-s qui s’y présentent ne peuvent souvent pas justifier de leur identité. Il serait possibilité de fonctionner sur du déclaratif, les personnes donnent un nom, réel et fictif, et le personnel leur explique que les fichiers de l’hôpital ne sont pas connectés aux services de police, que la confidentialité est assurée, et qu’elles ont intérêt à donner le même nom aux différents services auxquels elles peuvent avoir affaire, pour permettre un suivi médical.
Et puis, il y a les exceptions: les villages modèles comme Riace ou encore Acquaformosa qui accueillent les réfugiés avec humanité. C’est là qu’a atterri finalement Makan Keita. Ce jeune Malien de 27 ans est arrivé en Europe, depuis plus de deux ans et demi et attend toujours ses papiers. Dans le petit village de Calabre, Makan se reconstruit et réfléchit à son avenir.
Dans le camp de réfugiés de Minawao, dans le nord du Cameroun, environ 45 bébés naissent chaque mois, d’après le HCR. La plupart de ces nourrissons n’ont pas d’acte de naissance, car certaines mères, nigérianes, considèrent qu’elles ne peuvent donner un nom à leur enfant qu’une fois le père consulté au pays. Retour, aussi, sur le harcèlement des Somalis par la police kenyane.
L’hiver et ses paysages enneigés, c’est beau… quand on a un toit au-dessus de la tête. Pour les milliers de personnes obligées se s’entasser dans le camp provisoire de Calais, dans le nord de la France, le froid est un calvaire. Ces gens, qui ont fui l’Erythrée, la Syrie ou l’Afghanistan, attendent de pouvoir passer un jour, peut-être, en Angleterre.
Plus de deux semaines après l’évacuation du campement de La Chapelle, près de 200 des migrants qui l’occupaient sont toujours, ou revenus à la rue, malgré les promesses de relogement de la Préfecture de police et de la mairie de Paris. En quelques jours, ils ont été évacués, délogés, expulsés de pas moins de six endroits différents, dormant dehors sans autre assistance que la bonne volonté de quelques associations et de simples citoyens. Face à la démission d’un Etat français incapable d’appliquer ses lois en matière de prise en charge des demandeurs d’asile, ou tout simplement des personnes laissées pour compte, partis politiques, citoyens se mobilisent pour les aider à défendre leurs droits, et à les maintenir visibles dans l’opinion publique.
Un électricien en plein travail, une coiffeuse dans un salon. A priori, les modèles de la photographe Marily Stroux, exposées à Berlin, n’ont rien d’extraordinaire. Sauf qu’ils sont tous demandeurs d’asile, et qu’ils reconstituent le temps d’une photo leur vie d’avant. Un projet dont le but est d’humaniser des personnes, dont on ne montre souvent que la détresse. Il permet aussi à certains migrants de réaliser un rêve professionnel.
Des milliers de personnes, y compris des réfugiés yéménites de retour dans leur pays, sont arrivées au Yémen depuis le début du conflit en mars dernier, selon les toutes dernières statistiques du HCR publiées mardi (14 juillet). Ces arrivants avaient été induits en erreur par des passeurs leur ayant assuré que le conflit avait cessé et que la sécurité était rétablie.
Depuis janvier, 150 incendies volontaires ou attaques contre des foyers de réfugiés ont été recensés en Allemagne. C’est presque autant qu’au cours de l’année 2014. Si ce phénomène de rejet est relatif – les Allemands se montrant plus choqués par les actes xénophobes que dans les années 1990 -, il intervient alors que le pays est confronté à un nouveau record de demandes d’asile: 400’000 sont attendues cette année. Et les communes d’accueil peinent à faire face.
L’un des pays les plus pauvres du continent se retrouve face à un flux quotidien de réfugiés. Ils sont environ 4000 chaque jour à traverser la Macédoine pour rejoindre la Hongrie, puis l’UE. La RTS a suivi leur parcours.
Dans l’article publié par la Neue Zürcher Zeitung sur les statistiques Eurostat 2014 (p. 22) repris par les médias romands, une information, très vite exploitée politiquement, a attiré notre attention.
Emission en deux parties qui mettant en lumière la situation en Erythrée.
Les Tessinois qui souhaitent tendre une main aux requérants d’asile ne manquent pas, mais certains élans de solidarité font face aux difficultés administratives.
Ils seraient 7600 mineurs étrangers isolés sur le territoire français, plusieurs dizaines de milliers en Europe. Du fait de leur jeune âge, ces migrants arrivés seuls sur le Vieux Continent bénéficient de la protection des États, qui leur doivent éducation et soin. Certains se retrouvent pourtant en grande précarité.
Depuis des années, l’Union européenne cherche en vain une solution de solidarité pour faire face au nombre croissant de requérants d’asile. Dans plusieurs pays, dont la Suisse, certains réclament la fermeture de la frontière. Mais qui sont les pays les plus touchés? Réponse en une série de graphiques et d’éléments interactifs.
On aura tout lu et entendu dans les médias romands sur les derniers grands naufrages qui ont eu lieu en Méditerranée les 12 et 19 avril 2015. Nous proposons ici une lecture critique de la couverture médiatique romande de la semaine qui a suivi ces tragédies. Il s’agit également d’offrir quelques éléments d’analyse sur la problématique des naufrages en Méditerranée, en vue d’approfondissements futurs.