TdG | Une tentative de suicide en abri PC mobilise contre les «renvois Dublin»
Un jeune Érythréen a voulu mettre fin à ses jours après que sa demande d’asile a été refusée en Suisse. Un rassemblement de solidarité s’est tenu jeudi.
Un jeune Érythréen a voulu mettre fin à ses jours après que sa demande d’asile a été refusée en Suisse. Un rassemblement de solidarité s’est tenu jeudi.
Dans un rapport publié mercredi, Amnesty International dénonce les pratiques de Canberra.
Le Haut-commissaire aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, dénonce l’intolérance grandissante à l’égard des étrangers. Une attitude qui lui rappelle la fermeture à l’égard des réfugiés juifs avant la Seconde guerre mondiale.
Les réfugiés rescapés de la mer subissent un apartheid dans le hotspot voulu par Bruxelles.
L’agence européenne de surveillance des frontières admet que beaucoup de réfugiés et migrants ont été comptés deux fois. Cela pourrait être une façon d’attirer l’attention sur le manque de moyens pour gérer la crise.
Plus de 500 cas ont été recensés depuis le début de l’année. La police allemande a par ailleurs interpellé en Bavière les membres d’une cellule d’extrême droite qui s’apprêtait à commettre des attaques contre les réfugiés.
La presse suédoise multiplie les détails et les perspectives sur la tuerie au sabre dans l’école de Kronan. L’assassin, proche des milieux de l’extrême droite néo-nazie, a tué et blessé en choisissant soigneusement ses victimes.
Le canton du Jura augmente ses capacités d’accueil pour faire face à l’afflux de requérants d’asile. L’Auberge de jeunesse de Delémont et un ancien hôtel à Montfaucon seront aménagés pour héberger des migrants.
L’agence européenne de surveillance des frontières, Frontex, a dû s’expliquer sur les statistiques qu’elle publie. Les chiffres annoncés sont surestimés.
Un étudiant allemand fonde une université qui permet aux jeunes sans-papiers ou demandeurs d’asile de suivre des études en informatique, ingénierie, économie, architecture et études interculturelles.
Le photographe Petar Mitrovic et des bénévoles ont distribué habits et vivres à des réfugiés. Ils racontent.
La Turquie participerait à la gestion commune de la crise contre l’exemption de visas pour des voyages de courte durée. L’UE entend conditionner l’aide au développement à l’Afrique contre des mesures visant à retenir les candidats au départ.
Les transports publics lausannois et le collectif Jean Dutoit pnt trouvé un accord pour l’occupation de la halle Heineken de Renens (VD) par quelque 70 réfugiés.
L’abri de protection civile ouvrira ses portes aux requérants d’asile le mardi 20 octobre au soir.
Se noyer en Méditerranée, se faire dépouiller par des passeurs sans scrupules, être enfermés dans des camps, se faire molester par des policiers, marcher de longues heures avec bagages et enfants: tels sont les risques encourus par les réfugiés qui cherchent à demander l’asile en Europe. Mais au fait, pourquoi sont-ils obligés de voyager dans ces conditions alors que beaucoup auraient les moyens de prendre l’avion? A cause du système kafkaïen de Dublin, qui réglemente les demandes d’asile en Europe. Et du refus des Etats européens de leur accorder des visas dans les ambassades. Pourtant, des alternatives existent, plus sûres et moins coûteuses pour tout le monde, si la volonté politique est au rendez-vous.
De 1848 à nos jours, des dizaines de milliers de réfugiés ont cherché asile dans une Suisse toujours plus encline à durcir sa politique, entre peur de la surpopulation étrangère et élans de solidarité.
Le Courrier a décidé de consacrer un dossier spécial à la question des réfugiés. Ceci en prenant un peu de distance, tant dans l’espace que dans le temps. Et en variant les éclairages. Avec l’idée de dédramatiser un dossier qui n’est sensible que parce qu’instrumentalisé par l’extrême droite à des fins politiciennes.
Une initiative du Canton de Neuchâtel vise à favoriser l’intégration des réfugiés admis provisoirement par le travail agricole. Le programme de six semaines offre une formation théorique et pratique à 10 personnes en possession d’un permis F, qui leur permettra d’accéder plus facilement aux emplois dans ce domaine.
Quatre-vingts professionnels ont assisté, le 25 septembre 2015, à une après-midi de réflexion autour de la migration.
France. La majorité des demandeurs d’asile sont déboutés, mais aussi précarisés. Résultat, ils ont une image plutôt négative d’un pays qui n’octroie que parcimonieusement le statut de réfugié.
Un requérant aurait été giflé et roué de coups au poste du Grand-Lancy vendredi. L’Inspection générale des services sera saisie.
Les Etats sont obligés par la Convention de Genève de 1951 d’accueillir les victimes de persécution qui arrivent sur leur sol. Mais ils gardent seuls la prérogative de leur donner l’asile, c’est-à-dire de les garder. Le souverainisme résiste à l’élaboration d’un droit d’asile international.
Entre la Hongrie qui se barricade face à l’afflux de migrants – après avoir érigé une clôture à la frontière avec la Serbie, Budapest vient d’annoncer la construction d’un mur côté croate – , la Lettonie et l’Estonie qui se lancent dans des grands travaux de protection de leur frontière avec la Russie et la Tunisie qui dresse un mur de sable pour empêcher le passage des terroristes venus de Libye… les barrières de séparation entre les pays se sont multipliées en 2015.
Le smartphone est une ressource essentielle pour les migrants qui traversent actuellement les Balkans. Les réfugiés s’entraident sur Facebook et ont moins recours aux passeurs
Alors qu’elle vit l’une de ses plus graves crises migratoires depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Union européenne vient d’adopter dans la douleur une clé de répartition de 120’000 réfugiés. L’expert en migrations Etienne Piguet souligne la nécessité d’harmoniser les pratiques, mais aussi de concentrer les efforts sur l’intégration des migrants.
Je vous parle d’un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître. Mais dont ils feraient bien d’en méditer les leçons.
La Convention de Genève sur les réfugiés de 1951 est de plus en plus questionnée. Est-elle dépassée? La réponse du spécialiste des migrations Vincent Chetail, professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement où il dirige le Centre des migrations globales.
Pour son édition de vendredi, le tabloïd alémanique, plus gros tirage de la presse suisse, a choisi de confier sa rédaction à des demandeurs d’asile.
Comme il semble loin le temps où l’Union européenne imposait des sanctions à l’égard de l’un de ses membres pour protester contre l’entrée au gouvernement de ministres d’extrême droite. Quinze ans plus tard, les autorités hongroises s’inspirent des discours les plus réactionnaires pour proposer une criminalisation des migrants. L’UE répond par un silence assourdissant.
Tous les moyens ont été mis en place, le 16 septembre 2015, pour montrer l’importance que le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme accorde au rapport sur la situation au Sri Lanka. Il est très rare en effet que le haut responsable d’une institution onusienne vienne, en personne, présenter un rapport d’enquête. L’événement était non seulement transmis en direct mais diffusé par de nombreuses chaînes de télévision du pays concerné.
Début octobre, le centre d’animation de la Ville accueillera des requérants d’asile en journée.
L’entrepreneur Patrick Delarive souhaiterait embaucher une réfugiée. L’Etat ne lui facilite pas la tâche.
Les conditions pointilleuses de l’OSAR dissuadent les Suisses d’accueillir un réfugié. Celle-ci répond vouloir réduire les tensions culturelles.
L’Allemagne attend cette année entre 800’000 et un million de réfugiés, dont quantité d’enfants. Angela Merkel a fait de l’intégration une de ses priorités. Notre reportage à Berlin dans l’une de ces «classes de bienvenue».
Alagie est détenu depuis le 22 juin car il refuse d’être expulsé vers le Sénégal plutôt que vers la Gambie.
L’Europe a tout fait pour garder à distance les requérants d’asile. Mais ce système, depuis longtemps, n’offrait même plus l’illusion de fonctionner.
Visualisation proposée par The Economist, le 10 septembre 2015.
Deux des six requérants d’asile de l’église Saint-Laurent ne seront pas renvoyés. Poussé par le contexte européen, le collectif R maintient la pression sur l’Etat.
Les Eglises appellent les chrétiens à accueillir des migrants. Comme d’autres, l’abbé Vincent Lafargue ouvre les portes de sa cure: «Ils peuvent arriver demain.»
Samedi à Genève, 700 personnes ont manifesté pour l’ouverture de nos frontières et une protection des migrants.
Réfugiée à Yverdon, la famille Ali est menacée d’expulsion. Au terme d’un dangereux périple, elle est entrée en Europe par l’Espagne.
Depuis 2011, un cinquième de la population syrienne a fui à l’étranger les bombardements massifs de civils par Bachar Al-Assad ou les exactions de l’organisation Etat islamique. Les pays limitrophes subissent directement cette vague de réfugiés. Ailleurs, seule l’Europe prend vraiment sa part.
Geler les admissions, la motion «qui ne rend pas service» à la droite. L’asile reste au cœur de la campagne.
La capacité d’accueil des cantons sature car elle a été réduite au début des années 2000.
La Suisse aurait-elle pu accueillir Aylan, l’enfant de Bodrum, s’il avait eu la chance d’échapper au naufrage? La question nous hante. Car il n’y a plus de Suisse humanitaire. Il y a juste un pays écartelé entre le sentiment naturel qui porte à offrir son secours et la crainte de devoir consommer un peu moins. Et l’égoïsme l’emporte.
Des centaines de Suisses se mobilisent pour les migrants. Leurs possibilités d’action sont nombreuses même si les réfugiés n’affluent pas.
L’émotion de la semaine écoulée, qui a marqué un tournant, va-t-elle durer et se transformer en actes? Pas si sûr.
Secouées par l’image du petit Aylan gisant sur une plage turque, plus de trois cents personnes se sont rassemblées ce vendredi soir à la place Neuve en soutien aux réfugiés.
Nous assistons à la montée d’un discours assimilant les migrants à une «vague», un «tsunami» ou un «essaim» (selon les termes récents du premier ministre britannique, David Cameron) prêt à «déferler» sur l’Europe. L’usage d’un tel vocabulaire, dicté par une logique de gains électoraux à court terme ou de sensationnalisme médiatique, contribue à déshumaniser les personnes dont il est question.
Alors que le gouvernement joue la carte de l’immobilisme, ils sont des milliers à faire preuve d’une solidarité exceptionnelle.
Critiquée pour sa mauvaise gestion d’un centre en Autriche, la société zurichoise ORS l’est aussi en Suisse où elle gère de nombreux centres de requérants.
Les images chocs de migrants en détresse ont touché les Suisses, qui cherchent à se rendre utiles. Voici les pistes du Matin pour aider.
La médiatisation de la Macédoine, débordée par les migrants, a ému l’opinion. Car on y voit des enfants parmi la foule de ceux qui cherche désespérément une terre d’asile.
Malgré le contexte tendu et les pressions politiques, des initiatives positives en faveur des migrants émergent. Accueillir des requérants chez soi ou leur faciliter l’accès au travail, deux nouvelles tendances.
A Genève, des réfugiés et des militants ont occupé le théâtre du Grütli pendant 17 jours. Retour sur un mouvement spontané, brouillon parfois, qui a relancé le débat sur les abris. Et offert quelques moments de joie à des requérants terriblement isolés.
Angela Merkel rencontre lundi François Hollande pour discuter notamment de politique migratoire. Avec une idée en tête…
Journaliste et traducteur, Mohammad Jadallah revient sur les prémices de Stop Bunkers et la suite de ses actions.
Face au flux de réfugiés, la Macédoine durcit la surveillance. Cent cinquante personnes auraient été battues par des policiers.
Pour pouvoir présenter une demande d’asile à un pays de l’UE, les réfugiés ont besoin d’un visa, chose aujourd’hui quasi impossible. Mais s’ils le voulaient, les Etats membres pourraient délivrer facilement des visas humanitaires, comme le prouve l’histoire de deux familles syriennes entrées en Belgique grâce à la mobilisation d’un groupe de citoyens.
Sauver les migrants en mer ne suffit pas: l’UE doit se doter d’une politique migratoire plus solidaire et avec une vision à plus long terme et chercher à affronter les problèmes à la racine, affirme l’expert Ferruccio Pastore. Pour lui, «l’Europe n’a pas intérêt à laisser l’Afrique seule».
Contrairement à un premier démenti de l’Etat de Genève, un requérant d’asile débouté refuse de s’alimenter depuis sa mise en détention administrative et a dû temporairement être transféré à l’hôpital. Il s’oppose à son renvoi en Tunisie.
Le canton d’Argovie innove en hébergeant des requérants sous des tentes militaires. Leurs «locataires» s’en accommodent, les riverains ne voient rien.
Ce lundi, Esther Alder, maire de Genève, a annoncé la fin du logement provisoire.
Les occupants du Sleep-In mettent Lausanne face au défi d’une migration qui débouche sur l’extrême précarité.
Le vigneron à la retraite accompagne des groupes de requérants d’asile pour des marches dans les vignes et les alpages.
Pour Pierre Maudet, conseiller d’Etat chargé de la Sécurité, le combat du collectif est «indéfendable».
«No Bunkers» lance un appel pour que des habitants accueillent les migrants du collectif. Pas si simple.
Après s’être rencontrés à plusieurs reprises à Calais, une vingtaine de Suisses, dont certains sont également engagés dans des associations de soutien aux migrants à Genève, ont décidé d’unir leurs projets en créant le collectif Escape from Calais. Ils ont lancé un appel de solidarité pour leur permettre de repartir et d’y installer des douches mobiles ainsi qu’une école autogérée.
La conseillère nationale vaudoise socialiste dénonce l’attitude électoraliste de l’UDC. Elle n’hésite pas à dire que fermer les frontières reviendrait à se rendre complice d’une «véritable boucherie».
Daniel Schürch, membre de l’Exécutif de Boudry (NE), est un cas unique. Alors que les politiciens ne veulent surtout pas de requérants d’asile chez eux, le socialiste espère en recevoir davantage.
Marie-Antoinette Dunant accueille chez elle Babak, un opposant iranien. Une initiative personnelle. Des cantons encouragent ce type d’hébergement, mais au compte-gouttes.
Alors que ce thème déchire la classe politique, Le Matin s’est plongé dans les statistiques. Quelques surprises à la clé.
Dans le cadre d’un projet pilote de l’Union suisse des paysans, les frères Moret, arboriculteurs, ont accepté d’engager deux réfugiés syriens à l’aide sociale. Reportage.
D’ici la fin de l’année, le bâtiment de l’ONUSIDA sera transformé pour accueillir des requérants d’asile.
Les migrants ne quitteront pas l’Eglise Saint-Laurent à Lausanne
La Suisse ne changera pas sa pratique envers les migrants érythréens, malgré les pressions de partis politiques et de cantons. Simonetta Sommaruga l’a confirmé jeudi 6 août 2015.
Le Secrétariat d’Etat aux migrations publie deux rapports aux tonalités bien différentes. Berne assure ne pas vouloir changer de pratique envers les requérants érythréens.
Anja Reschke dénonce les «tirades haineuses» sur Internet contre les réfugiés et les migrants. Elle déplore le manque de réaction de la classe politique allemande.
En marche au pas cadencé, la campagne des élections fédérales place l’Erythrée sous un feu croisé. A l’heure où ce pays représente le plus fort contingent des demandeurs d’asile en Suisse (6923 l’an dernier, soit un tiers des demandes), l’émigration érythréenne est-elle gérable? Comment ces requérants sont-ils intégrés? Faut-il, comme le Parti démocrate-chrétien (PDC) le préconise, agir dans cette dictature de la Corne de l’Afrique dont le régime est comparable à celui de la Corée du Nord? Décodage.
Selon le collectif, une trentaine de requérants militants auraient été arrêtés depuis le début du mouvement. Il réclame toujours une solution pour l’hébergement.
Malgré son état de santé et la coopération dont il a fait preuve, S. devra attendre son départ pour l’Italie en détention administrative à Frambois.
Loger les migrants, souvent traumatisés par leur parcours, dans des abris PCi sous terre fait polémique. A raison, estime le corps médical.
Contrairement à ce qu’a affirmé le conseiller d’Etat Mauro Poggia, l’hébergement de migrants en abris PC a déjà suscité indignation et mobilisation.
Près de 30 entreprises de construction, une cinquantaine d’agents de sécurité, des activités d’utilité publique: héberger des requérants d’asile ça coûte, mais ça rapporte aussi. Exemple à Perreux (NE).
Depuis janvier, 150 incendies volontaires ou attaques contre des foyers de réfugiés ont été recensés en Allemagne. C’est presque autant qu’au cours de l’année 2014. Si ce phénomène de rejet est relatif – les Allemands se montrant plus choqués par les actes xénophobes que dans les années 1990 -, il intervient alors que le pays est confronté à un nouveau record de demandes d’asile: 400’000 sont attendues cette année. Et les communes d’accueil peinent à faire face.
Les Tessinois qui souhaitent tendre une main aux requérants d’asile ne manquent pas, mais certains élans de solidarité font face aux difficultés administratives.
Depuis des années, l’Union européenne cherche en vain une solution de solidarité pour faire face au nombre croissant de requérants d’asile. Dans plusieurs pays, dont la Suisse, certains réclament la fermeture de la frontière. Mais qui sont les pays les plus touchés? Réponse en une série de graphiques et d’éléments interactifs.
Alors que le débat autour de l’asile s’enflamme, la PLR zurichoise Doris Fiala, qui vient de visiter des camps de réfugiés, dénonce le discours populiste à des fins électorales. «Quand vous revenez des camps, vous perdez votre innocence», dit-elle.
Asile L’accord sera signé mardi. Le premier pas en Europe vers un marché de sous-traitance de la gestion de l’asile, sur le modèle australien?
C’est parce que l’extrême droite a réussi à imposer l’idée que l’immigration était un problème que les migrants sont rejetés par les Européens. Et si l’on changeait d’angle et qu’on y voyait plutôt une force?
Selon un sondage commandé par L’Hebdo, les personnes interrogées opèrent une nette distinction entre les personnes qui fuient la guerre et les migrants économiques. Ces derniers sont moins bien acceptés.
Les occupants du Grütli ont trouvé refuge à Saint-Gervais jusqu’à la mi-août. Passé ce délai, leur sort est incertain.
La Suisse ne peut plus fermer les yeux devant les vols spéciaux. Depuis le 17 mars 2010, lorsque le décès d’un Nigérian expulsé de force avait défrayé la chronique, les conditions de ces renvois sont connues du public. Ce tragique événement avait poussé la Confédération à placer ces vols sous surveillance médicale et sous observation par la Commission nationale de prévention de la torture (CNPT).
Le rapport de la Commission nationale de prévention de la torture souligne la situation encore insatisfaisante des personnes expulsées de force par vols spéciaux. Entretien avec son président.
L’ex-collectif du Grütli, désormais à la salle du Faubourg, fait face à de nouveaux défis pratiques et à la torpeur estivale. Reportage.
Alors que les centres d’hébergement d’urgence sont saturés, un vaste campement s’est installé aux abords de la structure d’accueil nocturne pour sans-abri.
L’Union européenne n’a pas réussi à se mettre d’accord sur des quotas en matière de répartition des réfugiés, ce qui scandalise Alberto Achermann, professeur du droit de la migration à l’université de Berne. La crise actuelle serait peut-être l’occasion de repenser de fond en comble la politique des réfugiés, déclare cet expert dans une interview.
Le Conseil d’Etat vaudois permet un réexamen des dossiers Dublin à Berne. Pour le collectif R, ces «timides avancées» ne sont pas à la hauteur.
Le Canton a rejoint le programme pilote lancé par un organisme d’aide aux réfugiés. Des privés ont déjà fait part de leur intérêt.
Une trentaine de personnes refusant de loger en abris PC ont déménagé jeudi à la salle du Faubourg. Elles y resteront jusqu’à la mi-août.