TdG | Des réfugiés se présentent aux employeurs genevois
Engage 2016, visant à faciliter l’intégration des réfugiés sur le marché de l’emploi, s’est tenue le 26 octobre 2016.
Engage 2016, visant à faciliter l’intégration des réfugiés sur le marché de l’emploi, s’est tenue le 26 octobre 2016.
Un campement de tentes abritant environ 3000 personnes a poussé dans le nord-est de la capitale.
Le 19 septembre 2016, l’Assemblée générale des Nations unies a collectivement et spectaculairement failli à son devoir à l’égard de 21 millions de réfugiés. La «réunion de haut niveau sur la gestion des déplacements massifs de réfugiés et de migrants» devait résoudre la crise mondiale des réfugiés, alors que chaque jour des millions de personnes qui fuient la guerre et la persécution dans des pays tels que la Syrie, le Soudan du Sud, le Myanmar et l’Irak subissent de terribles souffrances et d’intolérables violations des droits humains. Les dirigeants mondiaux réunis lors de l’Assemblée générale ont convenu d’un document final indiquant qu’ils allaient apporter leur aide, mais ils n’ont adopté aucun véritable plan. Des paroles creuses qui n’apportent aucun changement.
Selon l’Office fédéral de la statistique, il y avait à peine 339 apatrides en Suisse en 2015. Les médias n’abordent que rarement le thème de l’apatridie et il n’est pas du tout impossible qu’apatrides et sans-papiers soient parfois confondus dans le débat public. Peut-on en déduire que la question de l’apatridie est insignifiante en Suisse? Qui sont ces personnes? Est-ce que les apatrides sont des réfugié-e-s? Comment sont-ils identifiés? Quelle protection leur offre la Suisse?
À l’annonce de la percolation des foules de la jungle de Calais, des gens des campements parisiens y sont allés dans l’espoir d’être hébergés en centres d’accueil et d’orientation (CAO), tandis que d’autres, beaucoup semble-t-il, ont fui Calais pour rester libres de tenter le passage vers la Grande Bretagne. En attendant, où et comment vivront-ils? Peut-être à Paris…
« Leur soulagement et leur espoir sont encore plus frappants que leur courage quasi inconscient, les dangers et privations du voyage ou les terribles épreuves subies ».
La journée d’hier vendredi a commencé en farce. L’accès au site de l’expulsion et de la destruction du bidonville était réglementé par un arrêté pris au nom de l’état d’urgence publié le 23 octobre et affiché sur les lieux le soir pour le lendemain. Seules associations accréditées par la préfecture, et dans les listes nominatives … Continued
«J’ai écrit ce roman pour crier à l’univers que nous avons existé, avec nos vies simples, notre train-train, notre ennui, que nous avions des bonheurs qui ne cherchaient qu’à le rester avant d’être expédiés aux quatre coins du monde et de devenir une bande d’exilés, de réfugiés, d’immigrés, de migrants.»
Le film documentaire #MyEscape retrace la fuite de réfugiés syriens, afghans et érythréens à partir des vidéos prises avec leurs téléphones portables.
Les causes profondes des migrations incluent les questions environnementales. De plus, les conflits armés sont souvent liés à l’accès aux ressources naturelles, c’est le double message qu’est venu porter le Directeur exécutif adjoint du Programme des Nations Unies pour l’environnement (ONU-Environnement) en marge du débat de haut niveau de l’Assemblée générale à New York récemment.
Des civils cherchant à échapper aux raids gagnent la ville de Yei, où se trouvent déjà des dizaines de milliers de personnes n’ayant pas la capacité de partir, alors que les opérations militaires se poursuivent.
INTERNATIONALES reçoit l’ambassadeur d’Afghanistan en France Abdel-Ellah Sediqi et Chekeba Hashemi, fondatrice de l’ONG Afghanistan Libre. La guerre n’est pas finie en Afghanistan. Le départ des forces étrangères a remisé ce conflit au second plan de l’actualité internationale, mais les Afghans fuient en masse, les attentats, la violence et la pauvreté. L’instabilité politique et la mauvaise gouvernance enrayent la reconstruction économique de même qu’une insécurité nourrie par des mouvements insurrectionnels qui rivalisent entre eux, sur le dos des populations.
Aujourd’hui, en marge de la session du Conseil «Justice et affaires intérieures» qui se tient à Luxembourg, l’UE a officiellement lancé un partenariat pour la mobilité avec la République de Biélorussie en vue de garantir une meilleure gestion des flux migratoires.
On ne voit plus. On ne veut plus voir les images de l’horreur quotidienne que vivent les réfugiés tentant d’atteindre les côtes européennes mais l’Onu vient de la résumer hier en un chiffre.
Aujourd’hui comme hier, les espoirs de nombreuses personnes exilées se fracassent sur la réalité des camps fermés des États européens qui, d’une part, érigent les droits de l’homme en étendard et, d’autre part, exigent des exilés qu’ils restent hors de l’Union européenne (UE). Au prétexte d’arrivées «massives», l’UE et ses Etats voisins n’ont cessé de renforcer leurs systèmes d’enfermement: de 2011 à 2016, la capacité totale connue des camps recensés par le réseau est passée de 32’000 à 47’000 places.
Il y a quelques semaines, j’ai pris la décision de renoncer à l’aide sociale. Elle ne m’est plus versée depuis le 1er octobre. Depuis ma demande d’asile il y a quatre ans, je vivais avec le soutien de l’Hospice général. Autant dire que je pars à l’aventure: à moi, dorénavant, d’assumer toutes mes charges, mon assurance maladie, ma nourriture…
La Commission annonce un nouveau cadre pour les partenariats de migration: une coopération renforcée avec les pays tiers pour mieux gérer les migrations.
Toute une série de programmes visant à faciliter l’accès du monde du travail aux réfugiés ont été lancées récemment. Les résultats sont toutefois pour l’heure insuffisants.
Les pouvoirs publics s’apprêtent à disperser la plus grande partie des mineurs isolés de la jungle de Calais, à l’instar du sort qu’ils réservent aux adultes, dans des centres provisoires disséminés un peu partout en France.
La région à cheval entre la Bulgarie et la Turquie est une pièce maîtresse dans le dispositif de sécurité européen. C’est aussi ici qu’opèrent ces milices de volontaires qui font la chasse aux migrants. Reportage au sein de la plus importante – et la plus secrète – d’entre elles.
Ceci est un résumé des déclarations du porte-parole du HCR Adrian Edwards – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse du 21 octobre 2016 au Palais des Nations à Genève.
Les mots utilisés pour parler de la migration pourraient renforcer les préjugés du grand public à l’égard des réfugiés. Politiques et journalistes donnent-ils une image faussée? Interview de Robin Stünzi, collaborateur scientifique au Forum suisse pour l’étude des migrations de l’Université de Neuchâtel.
L’émission Forum de la RTS a rebondi, jeudi 20 octobre 2016, sur la table ronde organisée par Vivre Ensemble le 13 octobre à l’intention des médias romands. La rencontre avait pour but de travailler avec les journalistes sur un mémo proposant un glossaire, des informations et des contacts utiles pour les journalistes abordant la problématique de … Continued
Amnesty international s’insurge avec raison contre l’acharnement des autorités suisses à vouloir forcer le renvoi d’une famille afghane vers la Norvège.
Un lieu solennel – le Club suisse de la presse- pour un prix qui se veut placé sous le signe de la convivialité. L’association Vivre Ensemble a reçu mercredi le Prix Courrier des droits humains pour son patient et minutieux travail d’information dans le domaine de l’asile et de la migration. Une cinquantaine de personnes avaient fait le déplacement pour assister à la cérémonie.
Décerné tous les deux ans, ce prix vise à saluer l’activité d’individus, de groupes ou de mouvements de défense des droits humains ayant particulièrement marqué la rédaction du Courrier par leur engagement. Cette année, le prix a été décerné à Vivre Ensemble.
Dans son édition du 20 octobre, Le Courrier revient, par la plume de Laura Drompt, sur la table ronde organisée le 13 octobre par Vivre Ensemble pour réfléchir et finaliser un guide-glossaire à l’intention des journalistes pour parler d’asile et de migration. Cliquez ici pour lire l’article sur le site du Courrier.
La Suisse est l’un des pays qui applique le plus strictement la procédure Dublin. Le cas d’une famille afghane dans le canton de Zoug, dont le père, la mère et les enfants ont été séparés et les parents placés en détention est exemplaire pour démontrer que les autorités ne font aucun cas de la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant dans les procédures de renvoi. Le bien des familles réfugiées et la tradition humanitaire de la Suisse sont du coup laissés pour compte.
Vivre Ensemble a organisé une table ronde pour sensibiliser les journalistes aux mots utilisés pour parler asile et migration.
L’hiver approche, et les jeunes requérant-e-s d’asile mineur-e-s non-accompagné-e-s (MNA) manquent de vêtements pour affronter les températures froides.
«Awat» habitait à Genève avec son épouse «Mariame» enceinte de trois mois, et leurs deux filles, «Melete » et «Awatif». Enfin réunie après un long périple et un exil forcé, cette famille se voit à nouveau séparée, cette fois par les autorités suisses: le père est renvoyé en Italie. Le Tribunal ne retient ni son droit à la vie familiale, ni l’intérêt supérieur de ses enfants à grandir auprès de leur père.
Victime de torture par les autorités tchétchènes, «Mourvan» vit caché pendant trois ans, avant de fuir avec sa famille lorsque divers indices lui font craindre qu’il a été repéré. Pourtant le SEM et le TAF estiment qu’il ne court aucun risque et rejettent sa demande d’asile. Il faudra une nouvelle expertise menée par une ONG pour que le SEM revienne sur sa décision.
Il n’y a rien à dire de ce qui est en train de se passer à Alep. Pas de commentaire à faire, aucun mot n’est à la mesure.
Les gouvernements d’Amérique centrale alimentent une crise des réfugiés de plus en plus grave en se révélant incapables de s’attaquer à la violence généralisée et aux taux extrêmement élevés d’homicides au Guatemala, au Honduras et au Salvador, qui poussent des centaines de milliers de leurs ressortissants à fuir, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport rendu public le 14 octobre 2016.
Ces personnes n’ont pas obtenu l’asile, ni le statut de réfugiés, mais ne peuvent pas être renvoyées dans leur pays en guerre.
SINGA est un mouvement citoyen né en France et favorisant l’émergence d’espaces et d’outils de rencontre, d’échange et de collaboration entre les réfugiés et leur société d’accueil afin de favoriser le vivre ensemble, l’enrichissement culturel et la création d’emplois.
Le Collège de France a organisé son colloque de rentrée (12, 13 et 14 octobre 2016) autour du thème de la migration: « Migration, Réfugiés, Exil ».
Question posée à Analyse pays de l’OSAR: Comment est punie la sortie illégale du pays sans désertion/refus de servir préalable?
Une membre du collectif Solidarité Tattes, Aude Martenot, est allée leur rendre visite en Croatie. Elle ramène de cette visite des précisions sur leur arrestation, leur voyage vers la Croatie, leur situation actuelle.
Question posée au Conseil fédéral par Monsieur Balthasar Glättli du Groupe des Verts (question n°16.1045) le 14 septembre 2016: « Monsieur le conseiller fédéral Maurer, Madame la conseillère fédérale Sommaruga, que se passe-t-il à Chiasso? »
Le Conseil fédéral a adopté ce mercredi 12 octobre le rapport « Admission provisoire et personnes à protéger: analyse et possibilités d’action ». Établi en réponse à trois postulats, ce document décrit la situation actuelle et ouvre des pistes pour améliorer le statut de l’admission provisoire, que beaucoup perçoivent comme insatisfaisant.
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a participé ce jeudi à Luxembourg à la réunion du Conseil Justice et affaires intérieures (Conseil JAI) de l’UE. Les mesures pour répondre à la crise des réfugiés et à la pression migratoire ont été au cœur des discussions. La cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP) s’est entretenue, en marge de la rencontre, avec le ministre allemand de l’intérieur Thomas de Maizière sur les questions liées à la migration irrégulière.
L’Organisation suisse d’aide aux réfugiés OSAR s’est rendue à plusieurs reprises à Côme et Chiasso afin de se faire une idée de la situation sur place et d’analyser la situation juridique. Bilan: l’OSAR identifie un besoin d’agir sur la pratique des renvois et exige l’arrêt immédiat des renvois de mineur-e-s non accompagné-e-s.
Ce court-métrage a été réalisé en 2016 par Gaëlle Pasche, Stéphanie Stucki, Alexandre Berset, étudiants de 1ère année de Master en géographie (Université de Genève).
Lundi matin très tôt, Aman Nesrur, un jeune homme érythréen de 29 ans demandeur d’asile a été arrêté par la police et amené à Cointrin pour être expulsé vers l’Italie. Aman s’y étant opposé il a été incarcéré à la maison d’arrêt de Favra. Mardi matin il a été transféré à Zurich et hier il a été expulsé vers l’Italie.
Un jeune érythréen a été renvoyé vers l’Italie, malgré des contre-indications médicales.
Lundi 10 octobre au matin, Aman Nusur, érythréen de 29 ans, a été emmené par la police. La raison: Aman doit être renvoyé en Italie au nom des accords Dublin. Amené à Cointrin, Aman s’est opposé à son renvoi et a été transféré à la maison d’arrêt de Favra. Il a été renvoyé depuis Zürich ce matin.
Aideriez-vous un réfugié clandestin? Des élus appellent à braver les lois au nom de la solidarité. Mais désobéissance civile et députation sont-elles compatibles?
Le juge a reconnu qu’Ayop Aziz, jeune Tchadien blessé lors de l’incendie des Tattes, avait agi pour préserver sa santé.
Séance de réflexion et finalisation d’un guide-glossaire à l’intention des journalistes La terminologie liée aux questions migratoires n’est jamais neutre : «afflux», «migrant / réfugié», «débouté», «abus», «illégal»… Comment décrire avec justesse la réalite des faits face a un langage institutionnel et politique parfois porteur de termes erronés, stigmatisants? Quelles alternatives à l’utilisation, récurrente, de … Continued
Un foyer d’accueil pour jeunes réfugiés à Saint-Omer leur fournit un hébergement , assure leur protection, et leur donne une chance de retrouver leur enfance.
Table ronde à l’attention des médias en vue de la réalisation d’un guide-glossaire sur l’asile et les migrations Séance de réflexion et finalisation d’un guide-glossaire à l’intention des journalistes organisée avec le soutien du Haut commissariat pour les réfugiés. La terminologie liée aux questions migratoires n’est jamais neutre : «afflux», «migrant / réfugié», «débouté», «abus», … Continued
Le 5 octobre 2016, la Conférence de Bruxelles sur l’Afghanistan se réunira avec la participation des représentants de 70 pays et 20 organisations et agences internationales. Elle sera l’occasion pour le gouvernement afghan d’exposer sa vision et son bilan en matière de réformes. Pour la communauté internationale, la conférence sera l’occasion d’affirmer sa volonté de fournir un soutien politique et financier durable en faveur de la paix, de la consolidation de l’État et du développement en Afghanistan.
Ce documentaire poignant de Daphne Matziaraki pour le NEW YORK TIMES est intitulé 4.1 Miles. Il raconte le travail du corps des garde-côtes de l’île de Lesvos en Grèce en 2015 et 2016. C’est une plongée extrême dans la détresse de femmes, d’enfants et d’hommes sauvés au large d’une île qui se trouve seulement à six kilomètres des côtes turques.
Quelle meilleure façon de marquer notre 30e anniversaire qu’en explorant ce vivre ensemble qui est dans tous les discours ? Un vivre ensemble dont la condition sine qua non est de parvenir à apprivoiser et à dépasser ces limites qui se transforment parfois en obstacles : les frontières. En Suisse comme en Europe, les politiques … Continued
Sortie d’une édition spéciale, à l’occasion du 30ème anniversaire de la revue Vivre Ensemble, consacrée aux frontières. Plus de 40 pages de réflexions, analyses, témoignages, dessins de presse, sur la frontière au sens large. Juristes, citoyens, géographes, acteurs de terrain nous offrent leurs regards, critiques, sur notre relation aux frontières, et plus généralement à l' »autre ».
Vivre Ensemble vous appelle à nous rejoindre ce samedi 1er octobre, à Lausanne, à la grande manifestation pour le droit d’asile! Dès 15h, défilé depuis l’Esplanade de Montbenon, puis à partir de 17h, nous tiendrons un stand au village des associations, place de la Riponne, où vous pourrez découvrir la dernière édition de notre revue Vivre … Continued
Vivre Ensemble. Un beau nom. Et une belle démarche pour défendre les droits fondamentaux des migrants et plus largement la dignité humaine. Le Prix Courrier des droits humains 2016 va donc à ce bulletin de liaison pour la défense du droit d’asile.
L’expulsion de la fratrie Musa a indigné le Conseil municipal de la Ville de Genève. Du moins les élus de gauche, voire du centre. Mercredi soir, grâce à l’abstention du PDC et au vote favorable de trois démocrates-chrétiens, l’Alternative a pu renvoyer au Conseil administratif une motion lui demandant «de mettre en œuvre tout ce qui est dans son pouvoir et en s’adressant au Canton et à la Confédération, pour permettre la réunion de la fratrie Musa à Genève».
Un film noir sur blanc et les cahots d’un wagon où se cachent des voyageurs d’outre-monde qui transbahuttent leurs angoisses et leurs peurs à travers des murs de frontières et des sentiments. Un court métrage sur la longue histoire tragique des immigrés qui arrivent au pays du lait et de la Croix-Rouge emplit d’espoirs et d’illusions qui, pour beaucoup, finiront sur une suite improbable pour un autre quelque part. Un film d’amour aussi, trame de toutes destinées, où les regards s’échangent, se soutiennent, se lient et s’autorisent entre deux couloirs, deux interrogatoires, deux départs.
En franchissant le cap d’un million de réfugiés sud-soudanais, le Soudan du Sud rejoint la Syrie, l’Afghanistan et la Somalie – des pays ayant généré plus d’un million de réfugiés.
Tout le monde connaît tout le monde dans le village de Vavyloi, sur l’île grecque de Chios. Cette familiarité s’est longtemps traduite par une absence de criminalité et par un sentiment de sécurité. Mais tout a changé il y a environ un mois, lorsque des paysans ont remarqué que des oignons et des pommes de terre de leurs champs avaient été subtilisés dans la nuit. Et quand leurs maisons ont commencé à se faire cambrioler, les villageois se sont regroupés par quatre pour former des patrouilles nocturnes.
Angela Merkel a été l’une des seules dirigeantes européennes à oser la solidarité envers les hommes, les femmes et les enfants qui fuyaient les affres du conflit syrien. «Cela fait partie de l’humanité fondamentale de notre pays d’accueillir un réfugié avec sympathie, comme n’importe quel autre être humain», déclarait-elle dans une interview au quotidien Bild.
Ils ont été arrêtés il y a quinze ans. C’était le 18 septembre 2001 au petit matin. Les forces de sécurités érythréennes, ont arrêté 11 membres officiels du gouvernement parce qu’ils avaient émis, dans une lettre ouverte, des critiques sur les excès dictatoriaux du Président Isaias Aferworki. Ils demandaient l’application de la Constitution et la tenue d’élections. Cette lettre avait lancé le débat et mis le feu aux poudres. Quelques jours plus tard, les rédacteurs en chef de tous les médias indépendants furent arrêtés et transférés dans un lieu de détention isolé. Depuis ce jour, il n’y a plus de presse indépendante en Erythrée.
Pour les milliers de réfugié·es qui ont pris le chemin de l’exil, la vie s’est figée dans le temps et dans l’espace, coincé·es en Italie, en Grèce ou en Turquie. Depuis l’accord UE-Turquie du 18 mars 2016, l’Europe s’efforce de contenir à tout prix leur mouvement dans sa partie méridionale. En témoigne ce reportage photographique de la vie des réfugié·es dont l’attente est devenue la mesure du temps et l’absence d’informations la cause du désespoir.
Le nombre de mineurs non accompagnés (MNA) ayant demandé protection en Europe et en Suisse a fortement augmenté en 2015. Ils sont de plus en plus jeunes (1) à avoir fui et voyagé sans leurs parents dans des conditions souvent inimaginables. Ce phénomène s’est accompagné d’une prise de conscience par la population des lacunes en … Continued
Une partie importante de Manhattan a été pratiquement paralysée plus tôt cette semaine lorsque des milliers de délégués, de représentants des médias et de leaders du monde entier – ainsi que leurs accompagnateurs – ont convergé vers le siège des Nations Unies pour participer au sommet sur les réfugiés et les migrants. Les résultats de l’événement de lundi, pourtant très attendu, sont cependant décevants. Le texte adopté – la Déclaration de New York – avait déjà été rendu public il y a plus d’un mois et avait été largement présenté comme un document édulcoré peu contraignant pour les États membres.
Les termes «crise des réfugiés» ou «vague migratoire» ont souvent fait les gros titres des journaux au cours des dernières années. Mais les chiffres confirment-ils le sentiment dominant selon lequel l’Europe fait face à un phénomène migratoire d’un niveau encore jamais égalé?
A la mi-août, nous sommes partis pour le nord de l’Italie afin de rencontrer les migrants refoulés dans le parc de la gare de Côme. Des centaines de personnes venant d’Erythrée, d’Ethiopie, de Somalie, du Soudan et de l’Afrique de l’Ouest se sont échouées là. Elles ont été refoulées à la frontière suisse à Chiasso et empêchées de poursuivre leur exil vers la Suisse, l’Allemagne ou plus loin vers le nord.
Il y a exactement une année, Vivre Ensemble publiait un décryptage sur l’accueil par la Suisse de personnes déplacées par la crise syrienne. Sur les 3000 places initialement prévues pour accueillir essentiellement des réfugiés syriens, irakiens et palestiniens depuis les pays avoisinants -dans le cadre du programme de réinstallation et de visas facilités-, la Suisse en a retranché 1500 pour les attribuer au programme européen de relocalisation de réfugiés depuis la Grèce et l’Italie. Où en est-on aujourd’hui?
Il nous a fallu deux bonnes années pour atteindre les chiffres que nous avions enregistrés avant le changement de système qui a eu lieu en 2014 (avec une carte Cumulus personnelle au lieu d’une carte anonyme). Avant le changement, nous avions collecté en deux mois 32’000 francs sous la forme de points Cumulus. Nous avons été par la suite en mesure d’aider beaucoup de gens dépendants de l’aide d’urgence ou en situation difficile. Nous nous réjouissons d’avoir pu atteindre ce résultat. Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont collecté des points et fait de la publicité autour d’elles et eux!
Après la perquisition de leur domicile respectif la semaine dernière, les deux élus lausannois David Payot et Léonore Porchet – par ailleurs parrains du Collectif R – lancent un appel à l’hébergement illégal de migrants.
Face à l’arrivée imminente de réfugiés, une association citoyenne visant à faciliter leur accueil verra le jour à Veyrier.
Une partie importante de mon travail en tant que traducteur juridique dans ma ville Qamishli, située dans le nord-est de la Syrie, à la frontière avec la Turquie, était de travailler avec les demandeurs d’asile et les migrants; particulièrement les Irakiens qui avaient fui leur pays après l’invasion américaine en 2003. A cette époque, je ne pouvais en aucun cas imaginé que je me retrouverais dans leur situation.
Le Collectif R appelle à la désobéissance et enjoint au canton de s’engager contre les renvois Dublin.
Pour fuir la guerre, deux enfants et leur maman se lancent dans un long et dangereux voyage loin de leur pays. Passer la frontière, traverser la mer, se cacher, sans jamais perdre espoir… Leur chemin est celui de tous ceux qui tentent de trouver un endroit où vivre en paix.
C’est aujourd’hui que l’Assemblée générale des Nations unies doit adopter une série d’engagements pour renforcer la protection des migrants et des réfugiés. Une fois adoptés, ces engagements seront connus sous le nom de Déclaration de New York. Celle-ci comprend deux annexes qui doivent mener à l’adoption de deux Pactes mondiaux en 2018, l’un sur les réfugiés, l’autre sur une meilleure protection des migrants.
Diplômés dans leurs pays, ils souhaitent poursuivre leur cursus académique en Suisse. C’est désormais possible dans plusieurs cantons. Le Temps a suivi l’un d’eux: Tarek, 28 ans, chrétien orthodoxe de Syrie qui espère bien décrocher son master en chimie.
Dans le cadre de l’émission 36°9, Muriel Reichenbach, journaliste et Sophie Gabus, réalisatrice, ont effectué un reportage sur la santé des migrants et les réponses médicales et humaines qui leur sont apportées en Suisse.
Le 21 septembre 2015, la police évacue brutalement les derniers campements d’exilé-e-s du centre de Calais, et détruit dans la foulée une partie du bidonville qui s’est construit à partir de la fin du mois de mars là où les autorités ont forcé les personnes à se concentrer. Le 22 septembre, la police bombarde le bidonville à la grenade lacrymogène depuis la rocade portuaire, située en surplomb.
La rubrique « Des faits plutôt que des mythes » (Migration Scholars/OSAR) a déjà présenté plusieurs fois des aspects du statut des personnes au bénéfice de l’admission provisoire: comparaison de ce statut avec celui des réfugié-e-s reconnu-e-s ayant obtenu l’asile, analyse du regroupement familial dans le domaine de l’asile, accès au marché du travail (en deux parties). La thématique ressurgit à présent. En effet, la Commission des institutions politiques du Conseil national (CIP-N) a proposé divers durcissements de la loi sur les étrangers à l’Assemblée fédérale pour la session d’automne qui a débuté le 12 septembre 2016. Comment faut-il qualifier ces propositions? Quelles contraintes juridiques relevant des droits humains faut-il respecter et comment la proposition s’inscrit-elle dans le débat politique sur le statut de l’admission provisoire?
Un document confidentiel émanant du conseiller fédéral éclaire la situation à la frontière sud avec l’Italie. Il montre surtout que la Suisse ne remet pas en cause ses pratiques.
Le Règlement Dublin prévoit que renvoie les migarant-e-s dans le pays par lequel ils ont entré. « Soyons clairs, il est exclu de contourner la loi », affirme Pierre Maudet, Conseiller d’Etat genevois. Contourner la loi? Une clause garantit la préservation de l’unité familiale…
Ce jeudi 15 septembre à l’aube, la police de sureté vaudoise s’est présentée au domicile de trois parrains/marraines du Collectif R. Il s’agit de Léonore Porchet, présidente des Verts Lausannois et conseillère communale à Lausanne, Céline Cerny, écrivaine romande et Pierre Conscience, membre du Collectif R, secrétaire de solidaritéS Vaud et conseiller communal à Lausanne également. Munies d’une perquisition, les autorités de police avaient de toute évidence l’objectif d’intercepter les personnes protégées par les parrains et marraines pour ensuite les renvoyer dans le premier pays par lequel elles avaient transité à leur arrivée en Europe, en vertu des accords de Dublin.
Suite à diverses interventions du Comptoir des médias concernant la couverture médiatique de la situation à la frontière tessinoise, le rédacteur en chef de l’ats a décidé de rédiger un document à l’intention de ses collaborateurs, quant à l’usage des bons termes à utiliser pour couvrir les événements à Côme/Chiasso. D’entente avec l’ats, Vivre Ensemble a décidé d’adapter le document et de le mettre à disposition, sur son site, pour les journalistes et les personnes intéressées à la problématique.
Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a publié aujourd’hui un rapport montrant que plus de la moitié – 3,7 millions – des six millions d’enfants en âge d’être scolarisés et relevant de sa compétence ne vont pas à l’école.
Grégoire Mangeat, bâtonnier de l’Ordre des avocats, revient sur l’expulsion de la fratrie Musa.
L’arrestation brutale par les forces de l’ordre puis la déportation par vol spécial vers la Croatie de la fratrie Musa le 6 septembre 2016 ont stupéfait et profondément choqué de nombreuses personnes qui ne pensaient pas que ces pratiques étaient encore possibles aujourd’hui. Cet événement a suscité nombre de messages d’indignation et de colère. La conférence de presse de ce jour montre que cette indignation et cette colère sont largement partagées et dépassent les formations ou couleurs politiques.
Le renvoi en Croatie de trois frères et soeurs de la famille Musa continue d’indigner. Leurs soutiens, dont le conseil administratif de la Ville de Genève, dénoncent l’«exécution aveugle» des décisions fédérales par le Conseil d’Etat.
Aujourd’hui, mercredi 14 septembre, le Conseil national débattra de la possible suppression du regroupement familial pour les personnes admises à titre provisoire. Ceci fait suite à une proposition de sa commission des institutions politiques qui sera traitée dans le cadre des délibérations sur les modifications de la Loi sur les étrangers (LEtr) – intégration.
Les pays participant aux deux sommets sur les réfugiés devraient s’engager à renforcer leurs offres de réinstallation et d’aide.
Ceci est un résumé des déclarations du porte-parole du HCR William Spindler – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse du 13 septembre 2016 au Palais des Nations à Genève.
France culture propose quatre histoires de frontières. La première raconte comment un citoyen, le 7 octobre 2015, a fait passer illégalement et clandestinement la frontière franco-italienne à deux jeunes citoyens soudanais Ahmad et Ibrahim. Ceux-ci désiraient demander l’asile en France. Ils avaient été par deux fois refoulés vers l’Italie au mépris d’un droit inscrit dans la constitution française.
Fuir la guerre et trouver refuge en Allemagne. Un destin que Maja Lasić a vécu dans sa jeunesse pendant le conflit yougoslave. À 37 ans, pour sa première campagne électorale à Berlin, la jeune sociale-démocrate milite désormais pour renforcer le système éducatif comme tremplin d’intégration. Portrait.
Ce village déserté à la fin des années 90 est devenu un modèle de l’accueil de migrants. Son maire fantasque n’y est pas pour rien. Article de Antoine Harari, publié dans la Tribune de Genève, le 1er septembre 2016. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site de la TdG. Pour se rendre à … Continued
Pendant la période estivale on a une offre de cours de français qui est relativement réduite. Au Bureau de l’intégration des étrangers on voulait combler cette lacune.
La “jungle” de Calais, un bidonville où vivent près de 10’000 migrants, fait du bruit dans les médias, depuis que les habitants de Calais ont exprimé leur ras-le-bol. Les autorités françaises et britanniques ne parviennent pas à se mettre d’accord et cette impasse est perçue différemment par les médias et la population des deux côtés de la Manche.
Le plus important programme d’aide humanitaire de l’UE à ce jour, dont l’objectif est de répondre aux besoins quotidiens des réfugiés, sera lancé par le Programme alimentaire mondial (PAM) en partenariat avec l’Autorité turque de gestion des catastrophes et des interventions d’urgence, qui relève du Premier ministre, le Croissant rouge turc et le ministère turc de la famille et des affaires sociales.
A la frontière entre la Suisse et l’Italie les jeunes réfugiés, dont certains ont moins de 12 ans, ne sont absolument pas pris en charge. Ils font partie des centaines de demandeurs d’asile qui depuis le début de l’été dorment à la belle étoile dans un parc devant la gare italienne de Côme. Des réfugiés qui sont régulièrement refoulés à la douane suisse de Chiasso. Plusieurs associations accusent la Suisse de violer la convention de Genève des droits de l’enfant.
Questions posée à l’Analyste-Pays de l’OSAR: Les personnes mineures subissent-elles une répression pénale en cas de dé-part illégal du pays?