Le Temps | Toit provisoire pour les requérants d’asile
La trentaine d’occupants du Grütli accepte l’hébergement temporaire proposé par la Ville de Genève. Le Conseil d’Etat est sommé par la municipalité de prendre le relais.
La trentaine d’occupants du Grütli accepte l’hébergement temporaire proposé par la Ville de Genève. Le Conseil d’Etat est sommé par la municipalité de prendre le relais.
Il aura fallu l’occupation du Théâtre du Grütli par une quarantaine de migrants, voici quinze jours à Genève, pour que l’hébergement des requérants d’asile en abri PC devienne un sujet politique (et médiatique) brûlant. Jusqu’ici, les dénonciations régulières des divers collectifs actifs sur le terrain se heurtaient à un fatalisme bureaucratique teinté d’indifférence.
L’église du Sacré-Cœur devrait accueillir le collectif dès jeudi. L’occupation d’un ancien foyer de l’Etat est également en discussion.
Pensée à l’origine pour garantir aux requérants d’asile une protection à court terme dans l’attente de leur renvoi, l’admission provisoire se prolonge parfois durant des décennies, plongeant les personnes concernées dans la précarité. Un «non statut» critiqué de toutes parts et qui enflamme le débat politique.
L’occupation du Grütli secoue les autorités. Sami Kanaan, conseiller administratif de la Ville, revient sur dix jours mouvementés.
Mauro Poggia se fâche, il se lâche sur son blog et dans les médias, car il en a marre des «Y a qu’à»! Non, le Conseil d’Etat genevois n’est pas inactif face à la pénurie de places d’accueil pour requérants d’asile. Il se démène, mais la crise du logement étant ce qu’elle est, il n’y a rien en vue dans l’immédiat, attendez la fin de l’année. Au mieux. Face à l’urgence et à l’arrivée de nombreux migrants, l’ouverture de nouveaux abris de protection civile n’est «humainement et économiquement pas supportable». Mais il n’y a pas d’autre choix pour l’instant, tranche le ministre MCG.
Médecins et spécialistes se montrent critiques vis-à-vis de l’hébergement de requérants d’asile dans des abris de la protection civile.
Helena de Freitas a hébergé durant une semaine Ayop, le jeune Tchadien blessé lors de l’incendie des Tattes. Elle raconte.
Des experts condamnent l’hébergement prolongé sous terre. Le mouvement contre le recours aux abris PC continue.
Ça bouge à Genève sur le front de la défense du droit d’asile. Lundi, des réfugiés logés aux Tattes à Vernier – souvent des NEM, personnes frappées de non-entrée en matière, selon le jargon administratif – ont refusé d’être délocalisés dans des bunkers. Depuis, ils campent à la Maison des arts du Grütli et un mouvement social grandissant leur vient en aide.
Autorisés à rester jusqu’à lundi au Grütli, les migrants et les sympathisants opposés à l’hébergement dans les abris PC appellent à manifester samedi.
Il y a deux mois, les naufrages de migrants en Méditerranée faisaient la une de l’actualité. Des politiques disaient «plus jamais ça» la main sur le cœur. Et des «il faut tout faire pour empêcher ces tragédies» fusaient.
Une quarantaine de militants et de migrants occupent le Grütli depuis lundi soir contre le transfert en abri PC de quatre-vingts requérants d’asile.
Une soixantaine de personnes se sont rassemblées spontanément hier à Vernier pour exprimer leur indignation.
Depuis 2013, l’association Vivre Ensemble tente d’améliorer la qualité de l’information liée aux réfugiés dans les médias de Suisse romande. Article de Romain Desgrand, paru sur le site de l’association DevReporter, le 5 juin 2015. Cliquez ici pour lire l’article sur le site de l’association.
Régulièrement en Suisse, le thème de l’asile déclenche un débat passionné qui cache une interprétation problématique des statistiques. Il débouche le plus souvent sur une manière trompeuse de présenter au public le besoin réel de protection des demandeurs d’asile, et la réponse des autorités. Décryptage.
Entre 2006 et 2013, l’analyse de dix pays des Balkans (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Kosovo, Macédoine, Monténégro, Roumanie, Serbie, Slovénie) révèle une multiplication par deux du nombre de centres de détention d’étrangers, et une multiplication par quatre de la capacité d’accueil de ces centres.
Nawal Soufi, surnommée l’ange des réfugiés, a toujours son téléphone à portée de main pour répondre aux Syriens perdus en mer.
Le Conseil d’Etat ignore la volonté du parlement en poursuivant les renvois en Italie, dénonce le collectif R. Intellectuels et artistes réclament un moratoire.
La Confédération a décidé de renvoyer un requérant d’asile éthiopien qui passait pour un modèle d’intégration dans le canton de Vaud. Ses amis suisses se mobilisent pour le faire rester. Rencontre.
Il y a trois semaines, face aux huit cents morts lors du naufrage d’un bateau de migrants en Méditerranée, l’Union européenne avait réagi. En accouchant d’un plan passablement indigne, consistant, d’une part, à augmenter un peu les fonds dévolus aux opérations de sauvetage et, d’autre part, à verrouiller toujours plus les frontières de la forteresse Europe.
La Commission veut imposer aux Etats membres une clé de répartition des requérants d’asile et des réfugiés. Tollé à Londres et à l’Est.
Après deux drames coup sur coup dans la Méditerranée, certaines mesures sont nécessaires afin d’éviter de nouvelles catastrophes.
Depuis 2004, ils sont appelés les «azilanti». Ces «nouveaux migrants», pour la plupart demandeurs d’asile, peinent à trouver leur place dans une société traversée par de nombreux préjugés envers certains types d’altérité. Comment se construisent de tels préjugés? Retour sur les processus de mise en visibilité des migrants et de construction des perceptions, aux sources de la xénophobie.
Depuis deux mois, la paroisse lausannoise vit au rythme des cinq réfugiés installés dans son sous-sol et des dizaines de bénévoles qui s’impliquent au quotidien. Reportage.
Demandeur d’asile togolais qui vit actuellement au Foyer des Tattes, près de l’aéroport de Genève, Olivier Yoavi Mawussi Bossa a publié récemment à compte d’auteur le « Journal d’un exilé » (Genève, mars 2015). Ce livre raconte sa vie en Suisse depuis son arrivée en mai 2014: sa rétention à l’aéroport, son incarcération à Frambois puis sa « liberté » de requérant d’asile en attente.
Depuis deux mois, cinq requérants d’asile érythréens et éthiopiens sont réfugiés dans le sous-sol de l’église Saint-Laurent, à Lausanne. Avant d’arriver en Suisse, plusieurs d’entre eux ont traversé les eaux tumultueuses de la Méditerranée, où tant de leurs semblables ont péri. D’autres ont atterri en Suède ou aux Pays-Bas, non sans subir un voyage traumatisant, semé d’humiliations et de violences.
«Un monde de murs», l’expo élaborée par des élèves d’Ella Maillart et Aimée Stitelmann, a été lancée hier… de manière originale.
Morad Essa, jeune érythréen de 24 ans, vit dans une famille de Lully depuis début mars. Une première suisse qui vise à accélérer l’intégration.
Directeur du Centre des migrations globales, Vincent Chetail critique sévèrement les politiques d’asile et d’immigration sur le Vieux-Continent.
Les naufragés de Lampedusa ne sont pas des migrants, mais des évadés. Avant d’embarquer sur des bateaux de fortune dans l’espoir de gagner l’Europe, ils ont fui un régime de fer et, sur leur route, ont traversé des épreuves d’une cruauté inouïe.
Les doubles discours sont plus faciles à détecter dans les eaux cristallines; et les mots creux sonnent encore plus creux face à l’immensité de la mer.
Demandeur d’asile en Suisse, Olivier Bossa livre avec «Journal d’un exilé» un éclairage nouveau sur le quotidien des requérants. Rencontre.
Dernière étape dans leur périple de survie, Calais est devenu synonyme de cul-de-sac pour les migrants qui s’y rendent pour rejoindre l’Angleterre. Reportage.
Depuis octobre, le canton a mis les bouchées doubles en matière de renvois. Stopexclusion et les Verts dénoncent, Bern applaudit.
Cela commençait un peu trop à se voir. Lorsque les barques coulaient de-ci, de-là, on pouvait s’en accommoder en détournant pudiquement les yeux. Mais les 800 morts en Méditerranée de ce week-end ont obligé les Etats de l’Union européenne à réagir. Ils se sont réunis hier en sommet extraordinaire à Bruxelles.
En Sicile, plusieurs scandales ont révélé les dessous mafieux des centres d’accueil pour demandeurs d’asile. Des enquêtes sont en cours, notamment à Mineo.
Ils ont obtenu l’annulation du renvoi d’un jeune requérant blessé lors de l’incendie des Tattes et veulent continuer la lutte.
Ce beau mois d’avril a pris un goût bien amer en Sicile. Car, à mesure que la météo se faisait plus clémente, les départs s’accéléraient depuis la Libye. La semaine dernière, le triste record de 8000 personnes secourues en mer était atteint. Et plus de 400 morts.
Un nouveau cas agite le canton de Vaud. Une pétition, soutenue par les conseillers nationaux vaudois Eric Voruz et Cesla Amarelle, circule pour réclamer la suspension du renvoi de Mohamed.
L’avocat d’un Tamoul renvoyé en 2013 au Sri Lanka a déposé plainte contre Mario Gattiker, directeur du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM). Le Conseil fédéral, autorité de surveillance en la matière, est saisi.
L’urgence de la crise en Somalie, soumise à une violente guerre civile, la sécheresse et la faim, a poussé en 1991 le Haut comité aux réfugiés de l’ONU à installer des camps de réfugiés de l’autre côté de la frontière avec le Kenya, à Dadaab. Ces cinquante kilomètres carrés dans un petit coin de la corne de l’Afrique sont devenus le plus grand camp de réfugiés du monde, avec un nombre de résidents estimé entre 350’000 et 500’000.
Migrants et vieillissement de la population sont les deux thèmes omniprésents à Mineo. En reportage sur place, Laura Drompt est allée à la rencontre des habitants.
En Sicile, la migration d’hier, qui voyait les Italiens partir comme saisonniers en Suisse, a laissé la place à celle du Sud: celle de ceux qui arpentent les orangeraies en attendant leurs papiers.
Expulser tue. Même si ce n’est pas toujours par asphyxie de l’expulsé, les reconduites à la frontières sont une violence qui tue, traumatise parents et enfants. Ne pas le reconnaître nuit gravement à la santé démocratique d’une société.
Reportage dans la salle de paroisse lausannoise où vivent les six requérants menacés d’expulsion.
Ce dimanche, les fidèles de Saint-Laurent ont vécu leur deuxième culte en présence des six requérants dont la présence crée le débat.
Des jeunes et des habitants du lieu ont imaginé des dessins pour orner l’entrée du foyer souterrain pour requérants d’asile.
A Genève et Lausanne, des requérants d’asile vivent sous terre depuis des mois. Leurs plaintes semblent enfin avoir été entendues.
Réfugiés au Liban, les Assyriens du Khabur témoignent de l’attaque du groupe Etat islamique, qui a kidnappé 250 d’entre eux.
Depuis vingt-sept ans, l’ancienne colonie des Passereaux héberge des requérants d’asile à Broc. Le 12 octobre 1988, la séance d’information organisée par la Croix-Rouge avait fait salle comble à l’Hôtel de Ville.
Amar, Erythréen de 21 ans réfugié à l’église Saint-Laurent, raconte l’horreur du périple qu’il a parcouru pour arriver en Suisse.
Il avait fui le Nigeria, et demandé l’asile en Suisse. Mais le rêve de Steve Ebighbo, 39 ans, a tourné au cauchemar. Grièvement blessé dans l’incendie du centre de requérants des Tattes (GE), le 17 novembre 2014, il est désormais paraplégique.
Les libéraux-radicaux singinois déplorent le comportement «indigne» et «xénophobe» adopté par certains participants à la soirée d’information consacrée, la semaine dernière à Chevrilles, à l’ouverture en 2017 d’un centre pour requérants d’asile à la Gouglera.
La Suisse s’engagera davantage en faveur du système de Dublin à travers le Bureau européen d’appui en matière d’asile (EASO).
Des rumeurs ont amené des milliers de personnes à partir. Les premiers retours contraints sont douloureux. Reportage.
Ces derniers mois, le nombre de mineurs a augmenté de façon dramatique parmi les migrants. Ils seraient 500 dans le Calaisis. Depuis Saint-Omer, l’association France Terre d’Asile se consacre aux 15-18 ans et leur propose une mise à l’abri.
Lausanne – Les réfugiés qui occupent l’église Saint-Laurent à Lausanne ont reçu le soutien du Grand Conseil en dépit d’une résolution déposée par l’UDC.
Deux bâtiments ont été érigés sur le domaine de Feuillasse. L’Hospice général aurait encore besoin de 400 places d’hébergement
Le chef de la Sécurité a changé d’avis en raison de la situation médicale du Tchadien, blessé dans l’incendie du foyer des Tattes.
Le cas d’Ayop Aziz n’a rien d’anodin. Ce jeune requérant d’asile tchadien, blessé dans l’incendie du foyer des Tattes, aurait dû être renvoyé hier en Espagne par vol spécial. Inflexible jusqu’à vendredi, le conseiller d’Etat genevois chargé de la Sécurité, Pierre Maudet, ne voyait pas de raisons de suspendre cette expulsion ordonnée par Berne. Pourtant, sans aucun élément nouveau dans le dossier du requérant, le magistrat a changé d’avis hier matin, à la grande surprise des spécialistes.
Pierre Maudet suspend le renvoi d’Ayop, ce jeune Tchadien blessé dans l’incendie des Tattes en novembre 2014.
Seules deux instances pourraient empêcher le transfert du jeune homme: ou Berne y renonce, ou le Conseil d’Etat genevois refuse d’obtempérer à l’injonction fédérale.
Le Tchadien victime de l’incendie des Tattes devrait être renvoyé d’ici lundi soir. Il nous livre son récit du voyage qui l’a mené à Genève.
Des partis demandent au gouvernement d’annuler le renvoi du migrant. Celui-ci a été placé en détention après son refus d’embarquer.
Blessé lors de l’incendie de novembre dernier, le jeune Ayop a frôlé le renvoi hier. Quarante personnes ont manifesté à l’aéroport.
«Libérez Ayop». Le slogan a retenti hier à l’aéroport de Cointrin. Une quarantaine de jeunes militants ont protesté et temporairement bloqué la tentative d’expulsion de ce Tchadien de 19 ans vers l’Espagne, alors qu’il a été gravement blessé lors de l’incendie du foyer pour requérants d’asile des Tattes à Vernier, en novembre dernier.
Des manifestants se sont rassemblés ce jeudi matin à l’aéroport de Genève. Ayop, le Tchadien de 19 ans blessé dans l’incendie du foyer des Tattes, serait sur le point d’être expulsé. RASSEMBLEMENT CE SOIR (jeudi 26 mars) A 18H A LA PLACE NEUVE.
Alors qu’une fronde s’organise en Singine contre un centre d’accueil de requérants, trois syndics n’hésitent pas à soutenir le projet.
Un Tamoul renvoyé au Sri Lanka en 2013 a déposé vendredi une plainte pénale contre deux collaborateurs du Tribunal administratif fédéral.
Depuis quelques années, des alternatives privées ou détonantes pour accueillir les demandeurs d’asile voient le jour en Europe. Face à l’absence de volonté politique des Etats en matière d’intégration, les élans solidaires, comme les dérives les plus douteuses, apparaissent.
Le conseiller national argovien Luzi Stamm propose de traiter les demandes des requérants sur place.
Refuge de Saint-Laurent • Des fidèles critiquent la fermeté des Eglises et les appellent à rouvrir le dialogue avec les défenseurs des migrants. La hiérarchie tolère le refuge, mais estime que la «confiance est rompue».
Ils ont fui la guerre, la torture, la misère. Venus du Nigeria, de Sierra Leone ou de Syrie, ils n’ont pas hésité à quitter leurs familles pour sauver leur vie. Certains sont morts en chemin. En gagnant Genève, ces jeunes hommes – en majorité – pensaient avoir trouvé une terre d’asile. A tort pour nombre d’entre eux qui ne supportent pas leurs nouvelles conditions de vie. La Tribune l’a récemment constaté en rencontrant des requérants d’asile au centre d’hébergement verniolan des Tattes.
Directeur de Caritas et Singinois, Hugo Fasel analyse le climat d’hostilité autour du futur centre pour requérants à la Gouglera, où une réunion d’information fin février avait dégénéré. Il déplore les effets de la propagande et réclame une prise de position politique forte.
Pour éviter de recourir à l’hébergement en abri PCi, l’Etat cherche des solutions.
Dimanche, six requérants d’asile menacés de renvoi et leurs défenseurs ont investi la paroisse de Saint-Laurent. L’Eglise réformée dénonce un «coup de force».
Plusieurs mesures ont été demandées lundi 23 février à Zurich par la branche du tourisme afin de résister au franc fort et à la pénurie de main-d’œuvre qui s’annonce suite à l’acceptation de l’initiative de l’UDC contre l’immigration.
Les pétitionnaires demandent au Canton d’intervenir rapidement auprès de la Confédération pour suspendre les expulsions des sinistrés des Tattes.
Gravement blessé lors de l’incendie du foyer pour requérants d’asile, un jeune homme est menacé d’expulsion d’ici à la fin du mois.
Trois mois après l’incendie du centre d’hébergement verniolan, les requérants d’asile restent sous le choc. Et sans espoir
Le nombre de réfugiés et de personnes déplacées internes continue à augmenter dans le monde. La guerre en Syrie explique en partie cette hausse. Alors que des pays voisins comme le Liban ou la Jordanie sont à deux doigts de ne plus pouvoir faire face à la situation, la Suisse s’interroge sur la manière d’intensifier son aide.
Depuis son village en Erythrée, le garçon a voyagé durant des mois à pied, en stop, en camion et en bateau. Il fait partie des quelque 800 mineurs non accompagnés arrivés en Suisse en 2014.
Le rapport danois sur les causes de l’émigration érythréenne a déclenché une polémique et un défilé de délégations occidentales à Asmara. Une délégation suisse vient de rentrer de mission. A Copenhague, deux analystes du service ayant enquêté en Erythrée sont portés malades.
Cent cinquante mille personnes. C’est le nombre de réfugiés que la guerre dans le Nord du Mali, survenue il y a trois ans, a poussés sur les routes de l’exil. Quelque trente cinq mille ont trouvé refuge au Burkina Faso, dans un des trois camps mis sur pied par le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR).
Au croisement des frontières entre la Turquie, la Grèce et la Bulgarie, se déroule une terrible partie de cache-cache entre les autorités et les migrants tentant d’entrer par cette porte de l’Europe. Beaucoup racontent avoir été refoulés, parfois avec violence, au mépris du droit international.
Dans un courrier remis hier à l’Hospice général, cent dix-sept résidents d’abris PC dénoncent des conditions de vie indignes qui nuisent à leur santé.
Jamais, depuis 1945, il n’y a eu autant de réfugiés dans le monde, selon le HCR. Malgré les douanes et la police, les migrants gagnent l’Europe du Nord. La répartition des exilés entre les pays, et particulièrement l’accueil des Syriens, ne peuvent laisser la Suisse indifférente. Nous avons suivi le voyage de six Syriens.
Nabil a fui, sans se retourner, le pays de son cœur transformé en théâtre de guerre. Derrière lui, des cendres. Devant, l’Europe, où son épouse a réussi à s’échapper. Entre les deux, une forteresse. Trouvera-t-il la faille?
Le Service de renseignements de la Confédération (SRC) examine les demandes d’asile en relation avec le risque terroriste. Cette réglementation introduite après les attentats du 11 septembre 2001 vise à empêcher que des djihadistes entrent en Suisse en tant que requérants.
Le Liban ploie sous les réfugiés syriens. Depuis le 5 janvier, pour la première fois depuis l’indépendance des deux pays, ils doivent obtenir un visa. Sur le terrain, on tente de s’adapter dans l’urgence, avec plus ou moins de succès, en laissant pour le moment de côté les défis «existentiels» pour l’avenir du Liban, selon les mots de l’ancien président Michel Sleimane.
Une action de solidarité auprès des résidents du foyer a eu lieu dimanche, afin d’améliorer des conditions de vie des plus précaires.
A l’approche de la fin prévue de la mission italienne, les interprètes afghans, «alliés» indispensables des forces armées occidentales, craignent d’être abandonnés sur place, en proie à la vengeance des talibans.
Selon un rapport interdépartemental, les conditions de vie des mineurs logés au foyer pour requérants se sont améliorées depuis un an, mais elles restent préoccupantes.
L’affaire de l’incendie qui s’est produit dans la nuit du 16 au 17 novembre au centre pour requérants d’asile des Tattes à Vernier (GE) sert de révélateur au climat délétère qui règne sur le dossier de l’asile, où les amalgames pullulent et les contre-vérités prospèrent.
Les avocats des victimes souhaitent que les responsabilités dans le drame du centre pour requérants des Tattes soient clairement établies.
Durée indéfinie du service militaire, arrestations et détentions arbitraires, conditions de détention difficiles: toutes ces violations des droits de l’homme ne permettent pas aux Erythréens d’entrevoir un futur dans leur pays. C’est ce qu’affirme Sheila B.Keetharuth, rapporteuse spéciale de l’ONU sur l’Erythrée, dans un entretien exclusif accordé à la Radiotélévision suisse italienne.
Lundi, jour de la rentrée scolaire en Bulgarie, les parents d’élèves de Kalishte ont manifesté contre la scolarisation dans l’école du village des enfants du centre de réfugiés installé dans les environs. Le ministère de l’Éducation fustige l’intolérance des habitants.
Arrestations arbitraires et agressions sont de plus en plus fréquentes contre les exilés syriens au Liban. Mais certains réfugiés, ONG et autorités locales continuent de miser sur l’intégration.
Sans se prononcer sur le fond, le TAF a estimé que l’association Elisa-Asile n’est pas habilitée à recourir.