Le Courrier | Quand l’asile nuit à la santé mentale
VAUD – Les troubles psychiques sont fréquents chez les requérants d’asile. En cause, des traumatismes anciens, le parcours migratoire et les conditions de vie en Suisse.
VAUD – Les troubles psychiques sont fréquents chez les requérants d’asile. En cause, des traumatismes anciens, le parcours migratoire et les conditions de vie en Suisse.
Cela fait maintenant plus de 15 jours que 300 réfugiés syriens campent devant le Parlement grec pour dénoncer leur traitement par les autorités. «Nous ne voulons pas devenir un fardeau», clament-ils. Un vaste mouvement de solidarité s’organise pour leur venir en aide. Reportage au cœur d’un drame post-moderne.
La justice grecque est-elle raciste ? Peut-être bien, mais pour une fois, cela ne passe plus. Le pays est sous le choc du verdict rendu par le tribunal de Patras, acquittant les fermiers qui avaient tiré à balles réelles contre des travailleurs bangladais, au lieu de leur payer les mois de salaire qu’ils leur devaient.
Après avoir fui des régimes répressifs et risqué leur vie pour se rendre en Suisse, les demandeurs d’asile sont loin d’imaginer qu’ils se retrouveront dans des abris antinucléaires souterrains. C’est la solution trouvée par un nombre croissant de cantons surchargés par les demandes d’asile.
L’article de Anne-Françoise Hivert trace un portrait de la politique suédoise d’accueil et d’intégration des réfugiés, analysée à partir de la ville multiculturelle de Malmö, principale porte d’entrée des demandeurs d’asile.
Les conséquences sont sans appel: les Erythréens sont aujourd’hui le groupe le plus nombreux parmi les demandeurs d’asile.
La Suisse célèbre cette année les cent cinquante ans du droit de la guerre. Mais peut-on réellement humaniser la guerre? Interview.
Les enfants de Syrie grandissent plus vite que les autres. Ils ont connu la violence, la peur, la fuite, l’exil, quand ils n’ont pas été les victimes de la guerre. Au Liban, ils sont plus d’un demi-million — la moitié des réfugiés syriens. Seul un quart d’entre eux a pu trouver le chemin d’une école. Et cette présence n’est qu’un des défis que doit affronter le pays du Cèdre.
Les requérants d’asile vulnérables ne pourront plus être repoussés en Italie de manière systématique, a établi la Cour de Strasbourg dans une sentence contre la Suisse qui ouvre une nouvelle brèche dans le système Dublin. La Confédération devra revoir sa pratique.
ITALIE • A Milan, Save the Children se mobilise pour donner un coup de main aux milliers de jeunes migrants non accompagnés (MNA) qui fuient les conflits armés et la misère.
Paul Schneider rend compte d’une récente conférence de Meron Estefanos, journaliste suédoise d’origine érythréenne, sur les tortures et viols systématiques subis par les Erythréennes du Sinaï.
VAUD • Des employés de l’Etablissement d’accueil des migrants dénoncent une prise en charge et des conditions de travail qui se dégradent.
L’asile va mal, mais les requérants se mobilisent dans le canton de Vaud. Parmi les centaines de millions de réfugiés poussés à l’exil dans le monde, une infime fraction arrive en Suisse. Où ils sont parfois traités sans ménagement, comme l’ont notamment dénoncé depuis août des demandeurs d’asile érythréens. Cette semaine, le collectif Droit de rester a condamné le renvoi cruel d’une famille au Kosovo par une lettre ouverte au Service de la population. Hier, la commission de santé publique du Grand Conseil a rendu un rapport alarmant sur la santé psychique des requérants d’asile. Mardi, deux cents personnes ont manifesté à Lausanne pour dénoncer les conditions d’accueil dans les «bunkers».
Des milliers de réfugiés érythréens fuyant la dictature sont kidnappés, emprisonnés, torturés par des bédouins qui demandent une rançon aux familles des captifs. Un système de crime organisé bien rodé, qui fonctionne en toute impunité.
Je me souviens du besoin de dire qui était en eux. Comme s’ils sentaient que leur pire ennemi n’était ni le froid, ni les maladies, mais le silence. Ils ont parlé. Ils ont raconté leur vie, et ils l’ont fait parce qu’il y avait un soulagement à sentir qu’il existait encore de la curiosité à leur égard, que le monde les avait peut-être blessés mais que l’Histoire ne les avait pas encore effacés tout à fait.
Seuls quatre-vingt-deux Etats ont adhéré à la Convention sur les apatrides, signée il y a soixante ans à New York. Plus de dix millions de personnes vivent dans le monde sans nationalité, dont un million en Birmanie.
« On a dû tout quitter en une nuit. Ce ne fut pas facile de laisser tout ça derrière. C’est très dur de se remémorer cette nuit-là ».
Depuis plusieurs semaines, des réfugiés érythréens protestent contre leurs conditions d’hébergement dans les abris PC vaudois. «C’est une bombe sociale et sanitaire», confirme un employé de l’EVAM.
Comment maîtriser le flux de migrants qui traversent la Méditerranée au péril de leur vie? Près d’une année après la tragédie de Lampedusa, qui a fait 366 morts, et alors que le nombre de réfugiés est loin de fléchir, les ministres européens de l’Intérieur se réunissent ce jeudi à Luxembourg pour tenter de redéfinir la politique d’immigration de l’Union européenne.
Les moines de l’abbatie d’Einsiedeln (canton Schwytz) ouvrent les bâtiments réservés aux pèlerins pour accueillir des requérants.
Permis B refusé après sept ans passés en Suisse: Rizgar a dû se résoudre à rejoindre le Kurdistan irakien. Sans nouvelles depuis août, sa famille d’accueil vaudoise retrace le parcours du jeune Kurde.
Fuyant le régime d’Isaias Afewerki, des milliers de jeunes Erythréens défient chaque mois les tireurs d’élite et passent la frontière avec l’Ethiopie. Ici commence le voyage vers l’Europe. Des camps de réfugiés du Nord aux faubourgs d’Addis Abeba, il y a ceux qui se préparent à traverser le désert et la Méditerranée et ceux qui attendent depuis des années un billet pour la Suisse. swissinfo.ch est allé à leur rencontre.
Une enquête a été ouverte par l’Italie et Malte au lendemain de l’annonce par l’Organisation internationale pour les migrations du naufrage d’un bateau de réfugiés au large de Malte. Cinq cents migrants sont portés disparus, neuf auraient survécu. Christiane Berthiaume, porte-parole de l’OIM, livre les premiers témoignages des survivants de ce drame qui pourrait être le plus grave de ces dernières années.
La première pierre de la Brenaz+100 a été posée. De quoi faire de Genève un «hub d’expulsion», critiquent les défenseurs de l’asile.
Ils sont une vingtaine à avoir fait le déplacement. Hier matin, un groupe de requérants d’asile érythréens est venu remettre une pétition au directeur de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM). Ces jeunes hommes – entre 20 et 30 ans pour la plupart – protestent contre leurs conditions d’hébergement dans des abris de la protection civile. Ils sont tous logés dans des structures de la région lausannoise.
En 2001, pendant quatre mois, l’église de Bellevaux à Lausanne sert de refuge à neuf Kosovars menacés d’expulsion. Une lutte victorieuse qui en préfigurera une autre: celle des «523».
A Genève, l’école des mamans accueille des femmes migrantes, souvent en situation de précarité, pour leur enseigner le français.
Angelino Alfano, le ministre italien de l’Intérieur a demandé à l’Union européenne la prise en charge des opérations de sauvetage en Méditerranée. L’Italie n’a pas les moyens de prolonger l’opération « Mare Nostrum » au-delà du mois d’octobre. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur italien, près de 117’000 migrants ont débarqué dans la Péninsule ces douze mois. Quelque 63’000 d’entre eux ont été secouru en Méditerranée par « Mare Nostrum ». A l’origine de l’initiative italienne: les deux naufrages, en octobre 2013, qui ont fait plus de 400 morts au large de Lampedusa et de Malte. Et ce samedi matin encore, à l’arrivée d’un navire dans le port britannique de Tilbury dans l’est de l’Angleterre, 31 personnes ont été découvertes, enfermées dans un conteneur. Parmi elles, il y avait un mort. L’interview d’Etienne Piguet, professeur à l’Université de Neuchâtel, vice-président de la Commission fédérale sur les questions de migrations.
Un projet national va être lancé pour inciter les réfugiés reconnus et admis provisoirement en Suisse à travailler dans l’agriculture. Le but est de pallier au manque de main-d’oeuvre dans le secteur, conséquence notamment de la votation du 9 février sur l’immigration et de la réintroduction à venir des quotas. La pratique existe déjà en Valais, comme le montre ce reportage de la RTS.
Dans le nord de l’Irak, l’avancée de l’Etat islamique pousse sur les routes de l’exode des dizaines de milliers de personnes issues des minorités menacées par l’innommable politique de «purification religieuse» des djihadistes. Tous les non-sunnites sont visés: chrétiens, yézidis, chiites. Mais, après la prise de la première ville chrétienne du pays, Qaraqosh, c’est la fuite de cette population qui, de par son ampleur, fait d’abord la «une» des journaux.
42 ans, dont 20 au service des «damnés de la terre», Lisa Bosia, opératrice sociale à Chiasso (Tessin), ne compte ni ses heures ni son enthousiasme. Son réseau de soutien en faveur des réfugiés syriens qui arrivent d’Italie à la frontière suisse lance un pont avec les bénévoles qui œuvrent à Milan et en Sicile. Portrait.
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga s’est largement exprimée jeudi sur le thème des politiques suisse et européenne en matière d’asile, appelant à la poursuite des réformes.
Alors que des familles se proposent pour héberger des réfugiés, Maurice Gardiol se souvient de son expérience avec des Chiliens en 1973.
A Zurich, un projet pilote teste une procédure accélérée pour les requérants d’asile, soit en moins de 140 jours. Mais qu’en est-il de l’enseignement pour les enfants de ces familles exilées? Reportage au centre d’asile de Juch.
Cent cinquante personnes, toutes en Suisse alémanique, ont été sélectionnées après l’appel de l’OSAR (Organisation suisse d’aide aux réfugiés) invitant des particuliers à héberger un migrant. Bonne idée ou arbre qui cache la forêt?
Contrainte d’adopter dans l’urgence une nouvelle loi sur l’asile il y a cinq ans, la Serbie est toujours à la traîne. En cause : le manque de moyens, mais aussi une certaine mauvaise volonté. Plutôt que d’améliorer les infrastructures, quoi de plus simple en effet que de renvoyer les demandeurs d’asile dans les pays jugés « sûrs » qu’ils ont traversés, parfois au prix de nombreux dangers ?
Polémique autour des gardes-frontière suisses: ils auraient ignoré les appels à l’aide d’une Syrienne enceinte. Sa fille est mort-née.
La Grèce fait tout pour se protéger contre les migrants indésirables. Un voyage à la frontière avec la Turquie révèle les efforts déjà entrepris par Athènes, soutenue par l’agence européenne Frontex. La Suisse y participe. Reportage.
Depuis le 20 mars, les étrangers peuvent être emprisonnés au-delà de la limite des dix-huit mois fixée par l’UE. Avec des conséquences catastrophiques pour cette population fragilisée.
Contre l’avis des médecins, l’Etablissement d’accueil des migrants décide de déplacer une famille de requérants en foyer collectif. Le tribunal le rappelle à l’ordre.
Article de Stefania Summermatter, publié sur le site www.swissinfo.ch, le 26 juin 2014. «L’UE devrait centraliser sa politique d’asile à long terme et son objectif immédiat devrait être la solidarité entre États et la protection des migrants.» Alors que débute le sommet européen à Bruxelles, le professeur Francesco Maiani suggère une réforme radicale du système Dublin. À Bruxelles, cependant, on ne semble pas prêt à bouger.
Dans un courriel adressé à l’Office genevois de la population, l’ODM lui intime de mettre la pression sur une famille pour qu’elle quitte la Suisse. Une pratique généralisée?
La guerre d’indépendance de Croatie a fait près d’un million de déplacés et de réfugiés – beaucoup sont toujours installés en Bosnie-Herzégovine ou en Serbie. À la demande de la Croatie, le HCR envisage de mettre fin au statut de réfugié, même si la réintégration de ces personnes en Croatie demeure difficile.
Une quarantaine de personnes ont envahi le hall de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants hier, pour protester contre les conditions de vie des déboutés.
Le nombre officiel de réfugiés syriens au Liban a dépassé ce mois-ci le million ; il n’était que de 350 000 au mois d’avril 2013. Celui des enfants a atteint 400 000, dépassant le nombre d’enfants scolarisés au Liban. Le Haut commissariat aux réfugiés pour les Nations unies (HCR) a lancé un appel à l’aide auquel peu de pays ont répondu. Souvent laissés à eux-mêmes, les réfugiés essaient de s’organiser et de survivre.
Réfugié en Grèce, Mamadou Bah était confronté au double danger d’Aube dorée et de la police. Il a fui, et la Belgique lui a accordé l’asile. Une situation inédite et embarrassante pour le Grèce qui préside le Conseil de l’UE.
Article de Selina Stucki publié le 1er juin 2014. La question de savoir si les requérants d’asile peuvent exercer une activité lucrative divise les cantons. Pour les uns, les requérants représentent une force de travail indispensable. D’autres, par contre, multiplient les embûches et appliquent strictement la règle de la préférence nationale.
Réaction de la journaliste Miruna Coca-Cozma à un article publié dans « Le Matin »: Le quotidien orange passe maître dans l’art du bonneteau. Tel un grand bonimenteur, il continue à cacher des propos racistes sous des gobelets en toc via des articles en kit. Après s’être spécialisé dans des papiers nauséabonds sur « les Roms », Le Matin semaine (vendredi 9 mai 2014), s’attaque désormais aux « Roumains ». Tous les Roumains. Et le journal les attaque maintenant. Car maintenant, comme le dit le titre de l’article, « les Roumains » draguent les séniors. Sachant, et sous entendu, que ce « maintenant » annonce la menace d’un « plus tard » encore pire. Forcément. Mais qui sont ces « seniors », dont l’article ne précise à aucun moment leur nationalité ? Qui sont ces personnes venues « chercher des petites putes, mais des hommes » ? Et que penser de l’un d’entre eux qui dit à visage caché : « Mais je ne le ramène pas chez moi, c’est trop risqué ! Je ne veux pas me faire voler ».
Des migrants menottés, des barbelés, des réfugiés «illégaux», ou encore des «vagues» d’immigration. Des images et des mots qu’on associe trop souvent à l’asile et qui en donnent une image négative et déformée. Une association romande, basée à Genève, recense depuis six mois les erreurs et les préjugés sur l’asile véhiculés dans les médias. Tour d’horizon.
Pendant des mois, le camp des réfugiés palestiniens de Yarmouk, à quelques kilomètres de Damas, a été assiégé par les forces du régime. Victime d’un siège hermétique imposé par l’armée qui entendait en déloger les insurgés, sa population a connu la famine. Lors des premières négociations de Genève II, une levée partielle du siège a été obtenue. Les rebelles syriens viennent de s’en retirer en application d’un accord passé avec des factions palestiniennes. Mais la distribution de l’aide humanitaire reste suspendue.
La Belgique a décidé de ne plus renvoyer momentanément de demandeurs d’asile vers la Bulgarie, malgré les règles européennes dites « de Dublin » en la matière. En cause: un récent rapport des Nations unies pointant les mauvaises conditions d’accueil dans ce pays pour les demandeurs d’asile, a indiqué mardi à la Chambre la secrétaire d’Etat à l’Asile et l’Immigration, Maggie De Block (Open Vld).
La Croix-Rouge bavaroise publie sur son site une brochure imaginant le bonheur de rentrer au pays pour les enfants de requérants. Face à une pluie de critiques, la brochure est retirée.
Depuis six mois, des réfugiés afghans multiplient les protestations contre le renvoi de certains des leurs vers Kaboul, capitale meurtrie en proie à des violences quotidiennes. érigeant un camp dans une église au centre de Bruxelles, ils font éclater les contradictions de la politique d’asile belge, tiraillée entre deux camps opposés, déstabilisant la coalition au pouvoir à quelques semaines des élections législatives.
Un homme de 84 ans, diagnostiqué Alzheimer, et dont la demande d’asile avait été rejetée, est mort au centre de rétention de Harmondsworth (près de Londres).
Depuis le début de la guerre civile syrienne, plusieurs milliers de Tcherkesses ethniques ont trouvé refuge dans le Caucase du Nord. Reportage en Karbardino-Balkarie, où ils sont environ 700 à vivre.
Il n’y a pas que le nombre de demandes d’asile qui baissent, le nombre de personnes qui se voient octroyer le droit d’asile en Belgique par la régularisation diminue également. En 2013, 1.900 étrangers ont été régularisés, ce qui revient environ à la moitié de 2012.
Les conflits armés et les menaces de sécheresse et de famine ont poussé vers la Suisse des milliers de Somaliens. Comment vivent-ils dans leur pays d’accueil? Eclairage.
Face à l’augmentation du nombre de requérants d’asile, la Suisse veut réduire à moins de cinq mois le temps moyen nécessaire pour traiter une demande. Swissinfo.ch fait le point sur les succès – et les dangers potentiels – de ces procédures rapides ailleurs en Europe.
Un homme afghan est le premier athée à obtenir l’asile en Grande-Bretagne pour des raisons religieuses. Sa demande a été acceptée par le Ministère de l’Intérieur car ce dernier a considéré qu’il y avait un risque de persécution en Afghanistan, lié au fait d’avoir rejeté l’Islam. Article de Emily Dugan publié dans The Independent, le … Continued
Militant pour les droits humains, Özcan Dutagaci attend avec inquiétude une décision de la justice suisse. Comme beaucoup d’opposants politiques, l’Etat turc l’accuse d’appartenir à un groupe «terroriste».
Il y a peut-être une façon simple et efficace pour faire comprendre que «nous sommes tous des migrants». Une manière de démystifier la peur de l’Autre, le Différent, l’Etranger.
Les conséquences de l’initiative «contre l’immigration de masse» toucheront surtout les réfugiés. La Suisse risque de contrevenir au droit international.
Les migrants irréguliers font face à des abus de la part des autorités marocaines, alors que les Nations unies ne donnent une suite positive qu’ à 10% des demandes d’asile.
Après la Grèce et la Bulgarie, les réfugiés syriens affluent désormais en Serbie. Alors que les insuffisantes capacités d’accueil du pays sont submergées, les campements sauvages, les jungles, se multiplient dans tout le pays malgré la neige qui a commencé à tomber. Les responsables et les ONG mettent en garde face au risque d’une crise humanitaire majeure… Le gouvernement réquisitionne des centres d’hébergement.
Les parlementaires français ont évoqué des « lieux de consignation, d’où les personnes pourraient sortir mais où elles devraient laisser leurs bagages. »
Au Mexique, des femmes du village de La Patrona lancent des vivres aux migrants qui filent vers les Etats-Unis sur le toit des wagons. Un temps contesté, le mouvement est maintenant soutenu par l’Etat.
Le gouvernement bulgare a commencé la construction d’un « mur » le long de la frontière avec la Turquie. L’objectif est de mieux contrôler l’afflux d’immigrants clandestins dans le pays, après une vague de près de 12 000 demandeurs d’asile, qui a mis à mal les institutions responsables des demandes d’asile.
Le Temps a rencontré des Syriens exilés à Genève pour leur demander ce qu’ils attendaient de la conférence internationale sur la Syrie. Réchappés de l’enfer syrien, ils nourrissent des espoirs ténus
En 2060, il y aura en Suisse plus d’étrangers que de Suisses, clame l’Union Démocratique du Centre (extrême-droite) dans une publicité trouvée ce samedi 18 janvier dans Le Matin. L’encart présente un graphique qui explicite l’ampleur du désastre : alors que la population suisse doublera entre 2013 et 2060, la proportion d’étrangers passera le cap des 50% ! De quoi convaincre toute les votants d’accepter l’initiative populaire “contre l’immigration de masse” de ce parti qui n’en est pas à sa première tentative, menaçant cette fois-ci les accords de libre circulation des personnes entre la Suisse et l’Union Européenne.
La future prison administrative genevoise de La Brenaz pourra accueillir des familles avec enfants. Illégal selon des experts.
Elisa-Asile estime que le déplacement du site d’hébergement des requérants de l’autre côté de la piste s’apparente à de la détention.
La police vaudoise entrave un mineur et sa mère malentendante, en vue d’une expulsion forcée en application des accords de Dublin. L’opération a choqué les milieux de défense de l’asile.
« Quarante-quatre ans séparent la votation sur l’initiative de l’UDC «Contre l’immigration de masse» et celle sur l’initiative Schwarzenbach. Les initiants ont des arguments proches. Le Conseil fédéral – opposé aux deux textes – a, de son côté, changé de discours et d’alliés. Non sans risques.
Kibron est actuellement réfugié dans le nord de l’Ethiopie après avoir fui son pays d’origine, l’Erythrée. Un pays au régime dictatorial et à la situation économique extrêmement précaire : deux raisons qui poussent des milliers de personnes à passer clandestinement la frontière chaque année.
C’est la plus grosse manifestation de ce type qui ait jamais eu lieu en Israël. Ce dimanche, 30 000 demandeurs d’asile (selon la police) sont sortis dans la rue à Tel Aviv pour protester contre le traitement qu’on leur réserve en Israël. Le chiffre est impressionnant quand l’on sait qu’ils seraient en tout 60 000 Africains clandestins, selon les autorités israéliennes.
Un champ de mines antipersonnel investi d’herbes folles, surplombé de miradors. Seuls ces quelques kilomètres de terrain vague, entouré de barbelés, séparent la ville turque de Nusaybin de la commune syrienne de Qamishli. C’est en tentant de franchir cette frontière au sud-est de la Turquie, dans la nuit du 17 novembre, qu’Amir Abdullah Ahmet, 21 ans, a été abattu par l’armée turque, avec deux autres amis Syriens. Ces réfugiés kurdes étaient arrivés en Turquie cinq mois plus tôt, après qu’une roquette soit tombée sur Qamishli.
Le 4 octobre 2013 un jour de deuil national a été organisé en souvenir des 300 personnes décédées au large de Lampedusa. Des bougies ont été allumées et les drapeaux étaient en berne. Mais ceci ne s’est pas produit en Érythrée, pays d’où provenaient la majorité des personnes décédées, mais bien en Italie, le pays où elles ont perdu la vie en essayant de s’y rendre.
Tandis que le monde débat et attend de voir si les Etats-Unis vont frapper la Syrie, on ne peut pas ignorer les réfugiés qui ont fui le pays depuis le début de la guerre, il y a presque trois ans. Antonio Guterres, le Haut commissaire des nations unies pour les réfugiés, a défini la situation des réfugiés syriens comme étant une « calamité humanitaire honteuse ».
Des retards dans les processus d’asile et la non possibilité de travailler sont deux thèmes soulevés durant la visite au centre de Galway (Irlande).
Les milieux de défense des migrants dénoncent le renvoi forcé d’une jeune femme kosovare, expulsée alors que sa fille demeure en Suisse.
Dans la périphérie de Rome, un immeuble est occupé par des centaines de réfugiés politiques venus de la corne de l’Afrique. Ils vivent dans des conditions déplorables.
«Il faudra que le gouvernement décide s’il veut que nous soyons témoins au procès d’Aube Dorée ou que nous soyons des accusés. Le gouvernement du racisme, des camps de concentration, des opérations « Xénios Zeus », en est à mettre en place une industrie de poursuites contre les gens de gauche et les antifascistes, ce qui montre en pratique la réalisation de la coopération entre Aube Dorée et Nouvelle Démocratie»
Excellent reportage de l’émission 36°9 de la RTS sur la situation sanitaire des réfugiés syriens en Jordanie et au Liban, diffusée jeudi 5 novembre, dans le cadre d’une « Opération Syrie« . A écouter également « La longue route des exilés syriens« , un reportage en cinq épisodes de Christophe Canut diffusé dans l’émission Vacarme sur la 1ère.
Bien intégré dans le canton de Neuchâtel, prêt à lui octroyer un permis humanitaire, Fousseni, un Togolais, doit quitter son travail et la Suisse. L’ODM juge son intégration insuffisante. Son patron est outré.
Plus de 600 000 Syriens auraient fui la guerre pour gagner la Jordanie voisine. Un flot de réfugiés que la petite monarchie peine à absorber.
Kaboul, non plus, n’en veut pas Article publié dans La Libre Belgique, le 24 octobre 2013. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site de La Libre Belgique. Mais… Autres articles sur le même sujet: « Afghans : la Belgique n’en veut pas, Kaboul non plus« , publié dans La Libre Belgique, le 24 décembre 2013. … Continued
De plus en plus de migrants transitent par l’Albanie dans l’espoir de rejoindre le Monténégro, puis l’Union européenne. Mais l’Albanie, pays traditionnel d’émigration, a du mal à gérer ces nouveaux flux migratoires et manque d’infrastructures pour accueillir les demandeurs d’asile.
Selon les Nations unies, près de 3 000 migrants érythréens tentent, chaque mois, de gagner l’Europe au péril de leur vie. Ils fuient un pays où les droits de l’homme sont piétinés. Sheila Keetharuth est le rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’Homme en Erythrée. Elle revient d’une mission de dix jours à Malte et en Tunisie où elle a rencontré des Erythréens dans des camps de réfugiés. Une mission qu’elle raconte à Nicolas Champeaux.
Détention administrative: Genève triple le nombre de places et devient le centre névralgique romand de la rétention en vue du renvoi.
A. est venue en Suisse une première fois avec ses parents il y a de cela plusieurs années. A. et son père ont été mis en mesure de contrainte en vue d’un refoulement vers le Kosovo. La jeune fille avait alors 15 ans. Leur détention a duré quelque deux mois avant que la famille au complet ne soit rapatriée vers son pays d’origine.
Il y a plus d’un demi-siècle, l’ONU adoptait la Convention des droits de l’enfant. La journée du 20 novembre leur est depuis lors dédiée. C’est l’occasion de rappeler que les conditions d’accueil des requérants d’asile mineurs ne sont pas acceptables à Genève, en particulier s’agissant des enfants non accompagnés (RMNA). Une task force spéciale en atteste dans un rapport publié la semaine dernière par le Conseil d’Etat.
Deux membres du Comité de soutien des Afghans entament ce vendredi une grève de la faim en soutien aux centaines de demandeurs d’asile afghans qui séjournent actuellement à l’église du Béguinage.
Entre 2009 et août 2013, plus de 66.000 Kosovars ont quitté leur pays dans l’espoir de trouver ailleurs une vie meilleure… Au hit parade des destinations les plus prisées figurent la France et l’Allemagne, suivies de la Belgique. Eurostat note une tendance à l’augmentation des départs du Kosovo depuis le début de l’année 2013.
« La Cour de justice de l’Union européenne reconnaît désormais que les homosexuels puissent constituer un groupe social à risque dans le domaine de l’asile. » « Ce jugement de la Cour de justice de l’Union européenne renforce le droit des «réfugiés de genre». Il contredit en revanche la pratique restrictive des autorités suisses, estime l’organisation suisse d’aide … Continued
Les trois centres d’accueil sont déjà surchargés et avec la venue de l’hiver, il faudra plus de moyens pour nourrir et abriter cette population.« Cela va être difficile pour ces personnes de trouver un travail et un logement dès qu’ils auront obtenu le statut de réfugié. Ce qui veut dire que la ville de Sofia devra les aider pendant l’hiver. Il faudra ouvrir d’autres centres d’accueil et leur offrir des repas. »
« La Confédération et les autorités communales tirent un bilan positif trois mois après l’ouverture du centre fédéral pour requérants de Bremgarten, dans le canton d’Argovie. Aucun problème n’a été signalé. Les craintes de la population étaient infondées ».
Le soleil se couche sur le village frontalier de Golyam Dervent, en Bulgarie. Trois habitants se sont retrouvés pour boire une bière devant un petit magasin. Les façades des maisons en stuc blanc et aux toits de tuiles en terre cuite – dont beaucoup ont été abandonnées – sont éclairées par le soleil d’automne.
Deux ans et demi après le début du conflit, 3 000 Syriens fuient quotidiennement leur pays. La région, déjà fragilisée, absorbe difficilement cet afflux. Les pays européens, eux, tergiversent. Article de Xavier Frère, publié sur le site de Vosges Matin, le 25 septembre 2013. Cliquez ici pour lire l’article complet. Deux ans et demi après … Continued
Après avoir débarqué sur l’île de Lesvos, vingt-trois migrants mineurs non accompagnés végètent dans un centre d’accueil abandonné par ses employés, faute de financement. Article d’Emmanuel Haddad paru dans Le Courrier, le 24 septembre 2013. Cliquez ici pour lire l’article sur le site du Courrier.
Les 50.000 Erythréens qui ont fui leur pays et trouvé refuge en Italie haussent le ton. Touchés au coeur par la tragédie de Lampedusa, ils demandent le respect du droit international.