Le Temps | «Un regard ambigu sur les migrants»
L’image des réfugiés a-t-elle évolué des boat people à aujourd’hui? Lectures de photographies avec le sociologue Gianni Haver, spécialiste des images et des médias.
L’image des réfugiés a-t-elle évolué des boat people à aujourd’hui? Lectures de photographies avec le sociologue Gianni Haver, spécialiste des images et des médias.
La Confédération a durci le ton face aux demandeurs d’asile érythréens. Mais le Tribunal administratif fédéral (TAF) s’oppose à deux renvois de deux mineurs non accompagnés vers l’Érythrée.
Arrivés il y a plus d’un an comme requérants d’asile, les Sajadi* ont commencé par se sentir perdus en Suisse, sans comprendre un mot de la langue et obligés de vivre à sept dans un espace confiné. Mais depuis, les choses ont évolué positivement pour cette famille afghane, même si l’adaptation à ce nouveau monde est tout sauf facile.
L’association Le Lieu-Dit propose des stages-formation et des cours de français aux requérants d’asile de la région.
En 2015, plus de 2’700 mineurs non accompagnés ont demandé l’asile en Suisse, dix fois plus qu’il y a dix ans. Dépourvus de documents valables, ces jeunes sont souvent soumis à des tests médicaux, comme la radiographie du poignet ou même l’examen des organes sexuels pour vérifier leur âge. Cette pratique invasive et sans fondement scientifique viole le principe de protection des mineurs, dénoncent médecins et juristes.
Près de 40% des migrants et réfugiés jetés sur les routes de l’exil sont des mineurs non accompagnés. Une population particulièrement vulnérable qui, depuis l’été dernier, butte sur la frontière sud de la Suisse, objet d’une surveillance zélée. Aujourd’hui, ces jeunes migrants tentent par tous les moyens de franchir la frontière verrouillée à double tour, malgré le droit international qui exige un asile politique sans restriction pour les mineurs non accompagnés.
«Je m’y sens chez moi», affirme Hannah, rayonnante, en jetant un regard en coin à sa logeuse. L’Erythréenne de 21 ans vit depuis un mois chez Marie-Pierre Walker Thonney, à Lutry. Elle a quitté sans regrets le foyer de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM) où elle était placée. La jeune requérante d’asile accompagne la retraitée au parc avec ses petits-enfants et lui prépare des plats de son pays. «Je comprends comment les Suisses vivent», se réjouit Hannah, à l’aise en français.
Les droits de l’enfant et l’unité familiale victimes d’une politique migratoire restrictive, dénonce l’Observatoire romand du droit d’asile et des étrangers.
Avocate des neuf Ethiopiens qui ont été arrêtés dans la Mission permanente de leur pays, Me Laïla Batou fustige le comportement de la police genevoise. Elle dénonce des interrogatoires «inappropriés»
Les Éthiopiens dont l’identité a été révélée par la police genevoise à la Mission permanente d’Ethiopie s’inquiètent désormais d’éventuelles représailles, et ils affirment se sentir menacés par les autorités de leur pays.
Bien que fustigée pour sa lenteur par les associations de défense des requérants, l’enquête avance normalement, estime l’avocat Pierre Bayenet.
Une étude montre que la quasi-totalité des exilés installés en Allemagne estime que la démocratie est une nécessité.
Arrivés samedi de la «jungle» de Calais à Annemasse, 25 migrants mineurs ont échangé hier soir avec les élus et les habitants.
Le parti estime que l’accueil des réfugiés ne doit pas se faire sans le consentement des communes. Prenant exemple sur le modèle argovien, il propose à celles qui refuseraient de verser une indemnité financière.
La Suisse interprète de manière toujours plus étroite et égoïste les droits de l’enfant et de la personne vulnérable. S’il n’y a pas de crise des réfugiés, il y a une crise de l’accueil.
Les premières expériences d’hébergement sont évaluées positivement. Seuls 98 migrants sont logés chez l’habitant à Genève.
Engage 2016, visant à faciliter l’intégration des réfugiés sur le marché de l’emploi, s’est tenue le 26 octobre 2016.
Un campement de tentes abritant environ 3000 personnes a poussé dans le nord-est de la capitale.
Toute une série de programmes visant à faciliter l’accès du monde du travail aux réfugiés ont été lancées récemment. Les résultats sont toutefois pour l’heure insuffisants.
La région à cheval entre la Bulgarie et la Turquie est une pièce maîtresse dans le dispositif de sécurité européen. C’est aussi ici qu’opèrent ces milices de volontaires qui font la chasse aux migrants. Reportage au sein de la plus importante – et la plus secrète – d’entre elles.
Décerné tous les deux ans, ce prix vise à saluer l’activité d’individus, de groupes ou de mouvements de défense des droits humains ayant particulièrement marqué la rédaction du Courrier par leur engagement. Cette année, le prix a été décerné à Vivre Ensemble.
Dans son édition du 20 octobre, Le Courrier revient, par la plume de Laura Drompt, sur la table ronde organisée le 13 octobre par Vivre Ensemble pour réfléchir et finaliser un guide-glossaire à l’intention des journalistes pour parler d’asile et de migration. Cliquez ici pour lire l’article sur le site du Courrier.
Vivre Ensemble a organisé une table ronde pour sensibiliser les journalistes aux mots utilisés pour parler asile et migration.
Un jeune érythréen a été renvoyé vers l’Italie, malgré des contre-indications médicales.
Le juge a reconnu qu’Ayop Aziz, jeune Tchadien blessé lors de l’incendie des Tattes, avait agi pour préserver sa santé.
Vivre Ensemble. Un beau nom. Et une belle démarche pour défendre les droits fondamentaux des migrants et plus largement la dignité humaine. Le Prix Courrier des droits humains 2016 va donc à ce bulletin de liaison pour la défense du droit d’asile.
L’expulsion de la fratrie Musa a indigné le Conseil municipal de la Ville de Genève. Du moins les élus de gauche, voire du centre. Mercredi soir, grâce à l’abstention du PDC et au vote favorable de trois démocrates-chrétiens, l’Alternative a pu renvoyer au Conseil administratif une motion lui demandant «de mettre en œuvre tout ce qui est dans son pouvoir et en s’adressant au Canton et à la Confédération, pour permettre la réunion de la fratrie Musa à Genève».
Les termes «crise des réfugiés» ou «vague migratoire» ont souvent fait les gros titres des journaux au cours des dernières années. Mais les chiffres confirment-ils le sentiment dominant selon lequel l’Europe fait face à un phénomène migratoire d’un niveau encore jamais égalé?
Après la perquisition de leur domicile respectif la semaine dernière, les deux élus lausannois David Payot et Léonore Porchet – par ailleurs parrains du Collectif R – lancent un appel à l’hébergement illégal de migrants.
Face à l’arrivée imminente de réfugiés, une association citoyenne visant à faciliter leur accueil verra le jour à Veyrier.
Le Collectif R appelle à la désobéissance et enjoint au canton de s’engager contre les renvois Dublin.
Diplômés dans leurs pays, ils souhaitent poursuivre leur cursus académique en Suisse. C’est désormais possible dans plusieurs cantons. Le Temps a suivi l’un d’eux: Tarek, 28 ans, chrétien orthodoxe de Syrie qui espère bien décrocher son master en chimie.
Un document confidentiel émanant du conseiller fédéral éclaire la situation à la frontière sud avec l’Italie. Il montre surtout que la Suisse ne remet pas en cause ses pratiques.
Grégoire Mangeat, bâtonnier de l’Ordre des avocats, revient sur l’expulsion de la fratrie Musa.
Le renvoi en Croatie de trois frères et soeurs de la famille Musa continue d’indigner. Leurs soutiens, dont le conseil administratif de la Ville de Genève, dénoncent l’«exécution aveugle» des décisions fédérales par le Conseil d’Etat.
Ce village déserté à la fin des années 90 est devenu un modèle de l’accueil de migrants. Son maire fantasque n’y est pas pour rien. Article de Antoine Harari, publié dans la Tribune de Genève, le 1er septembre 2016. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site de la TdG. Pour se rendre à … Continued
La “jungle” de Calais, un bidonville où vivent près de 10’000 migrants, fait du bruit dans les médias, depuis que les habitants de Calais ont exprimé leur ras-le-bol. Les autorités françaises et britanniques ne parviennent pas à se mettre d’accord et cette impasse est perçue différemment par les médias et la population des deux côtés de la Manche.
Arrêtés mardi, les trois réfugiés kurdes de Syrie ont été expulsés mercredi matin. Les deux conseillers d’État de gauche se distancient de cette décision.
Depuis deux mois, des centaines de migrants originaires d’Afrique sont bloqués à la gare de Côme, en Italie, dernier arrêt avant Chiasso, au Tessin. Parmi eux, des dizaines de mineurs.
Où se trouvent les Musa ce matin? Se sont-ils réveillés à Zagreb, dans cette Croatie que les trois jeunes Syriens avaient traversée l’an dernier durant leur exode, où ils ne connaissent personne et dont ils ne savent rien? Sont-ils d’ores et déjà en voie d’expulsion vers la Turquie, à laquelle les voue l’accord inique passé avec l’Union européenne, et dans laquelle leur origine kurde viendra s’ajouter aux difficultés du quotidien de plus de deux millions de réfugiés syriens?
La fratrie kurde de Syrie a été embarquée ce mardi alors qu’elle était convoquée à l’office de la population. Pour dénoncer ce renvoi, une manifestation a eu lieu à l’aéroport.
Loin de restreindre l’asile, les Canadiens se démènent pour financer la venue de réfugiés chez eux. Ceux-ci s’intègrent vite et apportent beaucoup à l’économie. Résultat: près de 30’000 réfugiés ont déposé leurs valises dans le pays depuis novembre 2015. Article écrit par Aude Pidoux, publié dans l’hebdomadaire Écho Magazine, le 1er septembre 2016. Cédric Reichenbach … Continued
La fratrie devrait être séparée et expulsée de Suisse au nom des accords de Dublin avant le 7 septembre. Solidarité Tattes et Lisa Mazzone condamnent.
Reportage au cœur de la ville-frontière italienne. Bloquées dans ce goulet d’étranglement, des centaines de personnes attendent de pouvoir demander l’asile plus au nord.
Les migrations et l’exil sont des aventures humaines complexes et difficiles. Dans un atlas lumineux, le chercheur à Sciences-Po raconte ces odyssées en carte. Et dénonce la distinction entre migrants économiques et réfugiés politiques.
La Tessinoise Lisa Bosia Mirra mène une véritable bataille pour conseiller les migrants bloqués à Côme. Portrait.
Ancien membre du Comité exécutif du CICR, le Tessinois Paolo Bernasconi dénonce l’arbitraire des gardes-frontières suisses.
Une ONG tessinoise aide des centaines d’Africains refoulés par la Suisse et massés à Côme, en Italie.
Le canton du Tessin réagit à l’état d’urgence que connaît la frontière sud depuis environ un mois: il a annoncé mercredi l’ouverture d’un centre provisoire à Rancate. La nouvelle structure accueillera – mais pour une seule nuit seulement! – des migrants qui seront ensuite refoulés en Italie.
Pour les réfugiés, l’estimation de l’âge a une importance capitale. Mais les tests d’âge ne sont pas des plus fiables. La chronique de Rozenn Le Berre.
Canberra, la capitale australienne, envoie les migrants sur l’île de Nauru, où leurs conditions de détention sont dénoncées par les ONG. Les histoires de ces réfugiés témoignent des mauvais traitements infligés.
Yusra Mardini, 18 ans, fait partie de la première équipe de réfugiés de l’histoire des JO. Elle s’est fait connaître en sauvant des migrants en mer Egée: elle était l’une des seules du rafiot à savoir nager. Un parcours atypique et l’incarnation d’un nouvel idéal olympique.
Adolescent, Tesfaldet a quitté l’Érythrée pour l’Europe, livrés aux passeurs. Il réside aujourd’hui à Genève dans un foyer pour mineurs non accompagnés.
Reportage. Livetrotters, deuxième semaine. A Athènes, des activistes prennent en charge des migrants.
Après avoir voté contre l’accueil de neuf réfugiés en mai, le village argovien d’Oberwil-Lieli change de cap.
Une série d’attaques à caractère terroriste a relancé le débat autour de la prise en charge des réfugiés. Les besoins sont bien supérieurs aux capacités. Article de Nathalie Versieux, publié dans Le Temps, le 1er août 2016. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site du quotidien. L’Allemagne serait-elle menacée par la présence sur son sol … Continued
Une association créée récemment veut permettre à des réfugiés de trouver un emploi.
Des occupants de l’abri PC de Bon Séjour, à Versoix, suivent des cours de natation.
Premier requérant à être logé dans une famille suisse, Morad Essa a appris le français à vitesse grand V. Rencontre.
Berne craint que des combattants de groupes armés ne se glissent parmi eux.
Le lieu d’accueil pour réfugiés a trouvé une solution pour l’été.
Le Municipal a voté une résolution fustigeant le manque de concertation du Conseil d’Etat.
Ce lundi, pas moins de 223 allophones ont participé au premier enseignement gratuit à la Perle du Lac.
Le Pakistan cherche à rapatrier vers l’Afghanistan des réfugiés afghans parmi 1,6 million au total qui vivent dans le pays. Le HCR a réservé des fonds pour le rapatriement de 60’000 réfugiés.
Malgré une tentative de suicide la veille, Fahmi, réfugié kurde de 26 ans, a été transféré mercredi au centre de détention genevois de Frambois.
Une trentaine de réfugiés accueillis à Genève ont convié la population à partager plus qu’un repas.
Le foyer genevois est voué à la destruction à cause du chantier du CEVA. Selon le PS et le collectif Perce-Frontières, des alternatives sont envisageables.
A presque trois ans du tragique naufrage de Lampedusa qui coûta la vie à 366 personnes, les familles des victimes tentent encore d’identifier les corps afin de pouvoir leur offrir une digne sépulture. Un processus difficile mais nécessaire conduit avec l’aide de la Croix-Rouge Suisse.
Elles veulent que les demandes d’asile puissent à nouveau être déposées dans les ambassades.
Les conditions de vie se dégradent dans le plus grand camp de réfugiés d’Irak. Les habitants qui restent sont ceux qui n’ont pas pu tenter le voyage vers l’Europe. Ils ne peuvent qu’accepter leur sort.
Nombreux sont les candidats à l’exil qui périssent chaque année sur les routes migratoires. Mais après les risques que comporte leur voyage, d’autres dangers moins connus les attendent à leur arrivée en Suisse.
Les jeunes réfugiés non accompagnés qui atteignent 18 ans perdent leurs droits et sont isolés.
Le bilan du projet d’intégration des réfugiés dans l’agriculture est jugé positif par les participants. En 2015, 13 réfugiés ont été placés dans huit exploitations. Employeurs et employés sont satisfaits.
Un psychologue australien dénonce les centres de détention que son pays emploie dans le Pacifique: des usines à désespoir.
Un jeune requérant afghan hébergé par l’humoriste et son épouse a été débouté. Ils fustigent une décision jugée infondée.
Chapeautée par les Eglises vaudoises, l’Action Parrainages a séduit plus de 170 habitants du canton.
Didier Burkhalter a réagi de manière forte devant le Parlement face aux volontés de certains élu-e-s, notamment Philip Müller, ancien président de son propre parti (PLR), ou Thomas Minder, de mettre en question la protection faite aux ressortissants érythréens par la Suisse. Ceux-ci contestaient les conclusions d’un rapport extrêmement sévère de l’ONU sur la situation en Érythrée, et appelaient à une négociation financière avec le gouvernement érythréen pour renvoyer davantage d’Erythréens. Le Conseiller fédéral s’est dit choqué et révolté par la légèreté avec laquelle les élu-e-s s’expriment sur le sujet.
ORS, société privée à but lucratif, est en première ligne pour gérer les futurs centres de procédure et de renvois de la Confédération, notamment en terre romande. Une privatisation de l’asile qui soulève de nombreuses critiques.
Simonetta Sommaruga a rappelé à l’ordre le canton, où les cas en suspens sont plus nombreux qu’ailleurs. Cette «exception vaudoise» fait aussi la fierté de certains.
La révision de la loi sur l’asile a été défendue par un large comité interpartis. Au lendemain du vote, l’unité a disparu et les partis bourgeois passent à l’offensive.
Mercredi matin de la semaine passée, la famille A., originaire d’Afghanistan, est réveillée par la police, chargée de la renvoyer en Allemagne. Habitant au foyer des Tilleuls près de l’aéroport, ces réfugiés ont été expulsés en vertu des accords Dublin dans le premier pays européen où ils ont été enregistrés.
Le volume 27, numéro 6, de la revue Peadiatrica, publiée par la Société suisse de pédiatrie (SSP), se penche sur les questions de santé propres aux enfants et aux jeunes personnes migrantes. Les situations particulières rencontrées auprès d’eux poussent la SSP à approfondir le sujet. Cette édition se base sur deux axes. Elle aborde le … Continued
A une semaine du vote, le débat autour de la loi sur l’asile demeure vif au sein de la gauche et des milieux d’aide aux réfugiés. Le point sur leurs arguments.
Une famille syrienne va être renvoyée en Allemagne en vertu des accords de Dublin. Problème: la mère vit une grossesse à risque.
Un nouveau centre d’accueil pour les requérants d’asile va ouvrir le 6 juin dans le canton de Neuchâtel. Mais la structure située à Tête-de-Ran, éloignée et mal desservie, pose des questions d’intégration.
La justice grecque a tranché, la Turquie n’est pas un pays assez « sûr » pour y renvoyer un réfugié syrien. Une décision rendue vendredi qui ne porte que sur un cas isolé. Certaines ONG sont convaincues que ce jugement pourrait remettre en cause l’accord conclu entre Bruxelles et Ankara.
Trente réfugiés seront déplacés dans des chambres moins confortables au Foyer Appia, dans le quartier de l’ONU.
Dans les urnes le 5 juin en raison d’un référendum de l’UDC, la modification de la loi sur l’asile divise la gauche et les milieux de défense des requérants. Portée par la ministre socialiste Simonetta Sommaruga, la réforme vise à accélérer les procédures. Cet objectif fait l’unanimité. Car une réponse tardive à une demande d’asile a des conséquences délétères en termes humains, d’intégration, mais aussi de coûts. Là s’arrête le consensus.
Deux réfugiées syriennes témoignent de l’horreur et des tortures dans les geôles du régime de Damas. De quoi donner le frisson à toute une école bernoise, venue écouter ces témoignages qui dénoncent sans appel la cruauté et la barbarie.
La grande majorité des détenteurs de permis F et B ne travaillent pas. Un programme pilote veut changer la donne.
Depuis que la Turquie a fermé ses frontières l’été dernier, il est très difficile pour les Syriens de trouver refuge en lieu sûr. Témoignage d’un réfugié refoulé par la force avec une quinzaine de personnes dont des enfants.
Le Conseil municipal veut connaître la répartition des coûts inhérents au nouveau centre d’accueil.
Les élus ne veulent pas du projet de logement de migrants prévu par l’Etat dans sa mouture actuelle. Le canton maintient le cap.
Voilà encore un cas illustrant l’absurdité bureaucratique de la «politique d’asile» européenne. Sur injonction des autorités fédérales, Genève s’apprête à renvoyer les Hmeidi en Allemagne, premier pays où ils ont été annoncés. Pourtant, c’est en Suisse que cette famille syrienne aurait les meilleures chances d’intégration puisqu’elle y compte des proches – oncles, tantes, cousins, frère… En six mois, les parents et leurs trois enfants ont d’ailleurs fait preuve de leur volonté de participer à la vie de Bernex, leur commune d’accueil. Une commune qui s’est fortement mobilisée pour demander le maintien des Hmeidi sur sol helvétique. A moins d’un retournement de situation, ils devront pourtant partir et tout recommencer en Allemagne.
Malgré une large mobilisation au sein de la commune, les autorités ont prononcé le renvoi d’une famille syrienne.
Faute de classes d’accueil, l’éducation de plusieurs adolescents n’est pas prise en charge. Si le canton rattrape son retard dans l’accueil, les moyens financiers manquent toujours.
Oberwil-Lieli, dans le canton d’Argovie, est le théâtre d’une bataille sur l’asile. Dimanche, les citoyens de cette bourgade sont rappelés aux urnes pour ce choix: accueillir neuf réfugiés, ou payer.
Avec la fermeture de la route des Balkans, migrants et réfugiés se retrouvent bloqués en terre hellène. Un réseau s’est organisé pour les soutenir face à l’inertie du système d’asile. Reportage entre Athènes et Idomeni.
Trois élèves de Rousseau (Genève) ont motivé leur école pour récolter 650 kilos d’habits et 1000 francs afin d’aider des requérants d’asile.
A Lausanne, la paroisse catholique du Sacré-Cœur accueille depuis mardi matin dix demandeurs d’asile qui occupaient jusqu’ici l’église de St-Laurent. Article de Sylvia Revello, publié dans Le Temps, le 26 avril 2016. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site du Temps. Un accueil et non plus une occupation d’urgence. Depuis mardi matin, dix requérants d’asile … Continued