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swissinfo.ch | Une famille sur la bonne voie, malgré l’avenir incertain

Arrivés il y a plus d’un an comme requérants d’asile, les Sajadi* ont commencé par se sentir perdus en Suisse, sans comprendre un mot de la langue et obligés de vivre à sept dans un espace confiné. Mais depuis, les choses ont évolué positivement pour cette famille afghane, même si l’adaptation à ce nouveau monde est tout sauf facile.

swissinfo.ch | Montre-moi ton poignet et je te dirai quel âge tu as. Vraiment?

En 2015, plus de 2’700 mineurs non accompagnés ont demandé l’asile en Suisse, dix fois plus qu’il y a dix ans. Dépourvus de documents valables, ces jeunes sont souvent soumis à des tests médicaux, comme la radiographie du poignet ou même l’examen des organes sexuels pour vérifier leur âge. Cette pratique invasive et sans fondement scientifique viole le principe de protection des mineurs, dénoncent médecins et juristes.

RTS |  Mineurs au pied du mur

Près de 40% des migrants et réfugiés jetés sur les routes de l’exil sont des mineurs non accompagnés. Une population particulièrement vulnérable qui, depuis l’été dernier, butte sur la frontière sud de la Suisse, objet d’une surveillance zélée. Aujourd’hui, ces jeunes migrants tentent par tous les moyens de franchir la frontière verrouillée à double tour, malgré le droit international qui exige un asile politique sans restriction pour les mineurs non accompagnés.

Le Courrier | En famille et mieux intégrés

«Je m’y sens chez moi», affirme Hannah, rayonnante, en jetant un regard en coin à sa logeuse. L’Erythréenne de 21 ans vit depuis un mois chez Marie-Pierre Walker Thonney, à Lutry. Elle a quitté sans regrets le foyer de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM) où elle était placée. La jeune requérante d’asile accompagne la retraitée au parc avec ses petits-enfants et lui prépare des plats de son pays. «Je comprends comment les Suisses vivent», se réjouit Hannah, à l’aise en français.

Le Temps | La crise de l’accueil

La Suisse interprète de manière toujours plus étroite et égoïste les droits de l’enfant et de la personne vulnérable. S’il n’y a pas de crise des réfugiés, il y a une crise de l’accueil.

Le Courrier | Réfugié ou migrant: «Et vous, vous diriez quoi?»

Dans son édition du 20 octobre, Le Courrier revient, par la plume de Laura Drompt, sur la table ronde organisée le 13 octobre par Vivre Ensemble pour réfléchir et finaliser un guide-glossaire à l’intention des journalistes pour parler d’asile et de migration. Cliquez ici pour lire l’article sur le site du Courrier.

Le Courrier | «Vivre Ensemble» primée

Vivre Ensemble. Un beau nom. Et une belle démarche pour défendre les droits fondamentaux des migrants et plus largement la dignité humaine. Le Prix Courrier des droits humains 2016 va donc à ce bulletin de liaison pour la défense du droit d’asile.

Le Courrier | La Ville de Genève demande le retour des Musa

L’expulsion de la fratrie Musa a indigné le Conseil municipal de la Ville de Genève. Du moins les élus de gauche, voire du centre. Mercredi soir, grâce à l’abstention du PDC et au vote favorable de trois démocrates-chrétiens, l’Alternative a pu renvoyer au Conseil administratif une motion lui demandant «de mettre en œuvre tout ce qui est dans son pouvoir et en s’adressant au Canton et à la Confédération, pour permettre la réunion de la fratrie Musa à Genève».

RTS |  La “jungle” de Calais vue des deux côtés de la Manche

La “jungle” de Calais, un bidonville où vivent près de 10’000 migrants, fait du bruit dans les médias, depuis que les habitants de Calais ont exprimé leur ras-le-bol. Les autorités françaises et britanniques ne parviennent pas à se mettre d’accord et cette impasse est perçue différemment par les médias et la population des deux côtés de la Manche.

Le Courrier | Caché derrière un petit bout de papier

Où se trouvent les Musa ce matin? Se sont-ils réveillés à Zagreb, dans cette Croatie que les trois jeunes Syriens avaient traversée l’an dernier durant leur exode, où ils ne connaissent personne et dont ils ne savent rien? Sont-ils d’ores et déjà en voie d’expulsion vers la Turquie, à laquelle les voue l’accord inique passé avec l’Union européenne, et dans laquelle leur origine kurde viendra s’ajouter aux difficultés du quotidien de plus de deux millions de réfugiés syriens?

L’Écho magazine | Au Canada, on paie pour avoir un réfugié!

Loin de restreindre l’asile, les Canadiens se démènent pour financer la venue de réfugiés chez eux. Ceux-ci s’intègrent vite et apportent beaucoup à l’économie. Résultat: près de 30’000 réfugiés ont déposé leurs valises dans le pays depuis novembre 2015. Article écrit par Aude Pidoux, publié dans l’hebdomadaire Écho Magazine, le 1er septembre 2016. Cédric Reichenbach … Continued

Le Courrier | Après Calais, une jungle à Côme?

Le canton du Tessin réagit à l’état d’urgence que connaît la frontière sud depuis environ un mois: il a annoncé mercredi l’ouverture d’un centre provisoire à Rancate. La nouvelle structure accueillera – mais pour une seule nuit seulement! – des migrants qui seront ensuite refoulés en Italie.

Swissinfo.ch | Les corps sans nom des migrants morts en mer

A presque trois ans du tragique naufrage de Lampedusa qui coûta la vie à 366 personnes, les familles des victimes tentent encore d’identifier les corps afin de pouvoir leur offrir une digne sépulture. Un processus difficile mais nécessaire conduit avec l’aide de la Croix-Rouge Suisse.

RTS | Didier Burkhalter répond vivement sur le dossier érythréen

Didier Burkhalter a réagi de manière forte devant le Parlement face aux volontés de certains élu-e-s, notamment Philip Müller, ancien président de son propre parti (PLR), ou Thomas Minder, de mettre en question la protection faite aux ressortissants érythréens par la Suisse. Ceux-ci contestaient les conclusions d’un rapport extrêmement sévère de l’ONU sur la situation en Érythrée, et appelaient à une négociation financière avec le gouvernement érythréen pour renvoyer davantage d’Erythréens. Le Conseiller fédéral s’est dit choqué et révolté par la légèreté avec laquelle les élu-e-s s’expriment sur le sujet.

Le Temps | L’asile, un marché convoité

ORS, société privée à but lucratif, est en première ligne pour gérer les futurs centres de procédure et de renvois de la Confédération, notamment en terre romande. Une privatisation de l’asile qui soulève de nombreuses critiques.

Le Courrier, éditorial | Asile: non à la posture du mouton

Dans les urnes le 5 juin en raison d’un référendum de l’UDC, la modification de la loi sur l’asile divise la gauche et les milieux de défense des requérants. Portée par la ministre socialiste Simonetta Sommaruga, la réforme vise à accélérer les procédures. Cet objectif fait l’unanimité. Car une réponse tardive à une demande d’asile a des conséquences délétères en termes humains, d’intégration, mais aussi de coûts. Là s’arrête le consensus.

Le Courrier | Editorial: « Machine à renvois »

Voilà encore un cas illustrant l’absurdité bureaucratique de la «politique d’asile» européenne. Sur injonction des autorités fédérales, Genève s’apprête à renvoyer les Hmeidi en Allemagne, premier pays où ils ont été annoncés. Pourtant, c’est en Suisse que cette famille syrienne aurait les meilleures chances d’intégration puisqu’elle y compte des proches – oncles, tantes, cousins, frère… En six mois, les parents et leurs trois enfants ont d’ailleurs fait preuve de leur volonté de participer à la vie de Bernex, leur commune d’accueil. Une commune qui s’est fortement mobilisée pour demander le maintien des Hmeidi sur sol helvétique. A moins d’un retournement de situation, ils devront pourtant partir et tout recommencer en Allemagne.

Le Temps | Les migrants de St-Laurent déménagent à la chapelle Mon-Gré

A Lausanne, la paroisse catholique du Sacré-Cœur accueille depuis mardi matin dix demandeurs d’asile qui occupaient jusqu’ici l’église de St-Laurent. Article de Sylvia Revello, publié dans Le Temps, le 26 avril 2016. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site du Temps. Un accueil et non plus une occupation d’urgence. Depuis mardi matin, dix requérants d’asile … Continued