RTS | Les migrants ne quitteront pas l’Eglise Saint-Laurent à Lausanne
Les migrants ne quitteront pas l’Eglise Saint-Laurent à Lausanne
Les migrants ne quitteront pas l’Eglise Saint-Laurent à Lausanne
Depuis plus de cinq ans, la Solikarte apporte un coup de pouce aux sans-papiers et aux personnes mises au régime de l’aide d’urgence. Un changement de système début mai 2014 imposé par la Migros a eu de lourdes conséquences. De 15’000 francs mensuels, les sommes récoltées ont chuté à 6000 francs. C’est pourquoi nous vous invitons à adhérer à la nouvelle Solikarte, et à continuer ainsi à apporter votre contribution, minime mais pourtant ô combien importante!
Dans le cadre de notre projet Le Comptoir des médias, nous nous permettons de vous écrire à propos de l’article, dont le texte a été tiré du journal du matin du 11 février 2015, paru sur le site de la RTS.
Plus d’un million de réfugiés reçoivent aujourd’hui une aide «cash». Chaque mois, le montant d’assistance individuel est crédité sur une carte ATM avec laquelle les réfugiés peuvent retirer de l’argent quand ils le souhaitent. Coordonné par le HCR, le programme implique tant les agences onusiennes et des ONG de terrain que des acteurs privés locaux comme des banques libanaises et quelque 400 commerces agréés pour fournir des produits alimentaires et non alimentaires, dispersés dans tout le pays.
Depuis un peu plus d’un an, l’Hospice général, chargé de l’accueil des demandeurs d’asile sur le canton de Genève, a développé la notion de «travail communautaire» dans les foyers. Une approche visant non seulement à favoriser les liens entre résidents, avec le voisinage et la société d’accueil, mais aussi à renforcer l’autonomisation des personnes. Dans un contexte législatif et administratif très rigide, l’action communautaire redonne aux demandeurs d’asile un bout de dignité.
Souvent, les demandeurs d’asile, en raison de leur statut administratif précaire en Suisse et de l’incertitude quant à leur avenir, font profil bas, n’osent pas témoigner, revendiquer certains droits pourtant élémentaires. Ils se glissent dans l’attente d’une société d’accueil qui estime bien trop souvent qu’à partir du moment où ils ont un toit et la sécurité physique, ils n’ont rien à demander de plus. Alors quand certains sortent de l’ombre revendiquent une dignité, de l’humanité ou tout simplement une normalité dans les conditions de vie, il est urgent de les écouter, d’amplifier leurs propos.
Ce guide a été réalisé en étroite collaboration avec les professionnels de terrain œuvrant auprès des enfants séparés en Suisse romande (représentants légaux, assistants sociaux, éducateurs, responsables de foyers, médecins, psychiatres et psychologues) ainsi qu’avec diverses organisations actives dans le domaine des droits de l’enfant et de la migration.
En 2014, Syriens et Erythréens ont été en tête des «admis provisoires». Plus personne n’ignore ce qui se déroule dans leurs pays respectifs. Cela n’a pas empêché l’UDC Céline Amaudruz de prétendre sur la RTS qu’ils ne sont pas des «vrais réfugiés» et qu’il suffit de négocier des accords de réadmission avec leurs gouvernements… Négocier avec qui? Bachar El-Assad?!
L’Organisation Suisse d’Aide aux Régugiés (OSAR) a publié une nouvelle recherche-pays sur leur site concernant le Sri Lanka. L’analyse-pays répond à la question suivante: y-a-t-il des indications qui démontrent que les personnes d’ethnie tamoule provenant du nord ou de l’est du pays risquent une détention et la torture en cas de renvoi forcé?
Dans un rapport publié lors de sa visite aux Pays-Bas en mai 2014, le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks, a souligné « les lacunes, notamment en ce qui concerne les migrants et les enfants, qui doivent être adressées », malgré le solide système national de protection des droits humains.
Le conseil administratif de la Ville de Genève a publié un communiqué de presse intitulé « Collectif des requérants au Grütli: le silence du Conseil d’Etat ne peut plus durer ».
Chypre partage avec la Grèce d’être les pires pays européens en terme de non-accueil et violation des droits des demandeurs d’asile et réfugiés. Et d’être séparée du reste de l’Union européenne par la mer comme la Grèce l’est de l’Espace Schengen par la mer Adriatique et les Balkans.
L’Europe ne peut pas rester plus longtemps indifférente au drame qui se déroule à sa porte. Les rapports d’Amnesty mettent en évidence l’urgence d’agir aujourd’hui pour que l’Union européenne agisse efficacement pour sauver les vies en danger en mer. Le nombre de navires de recherche et de sauvetage en Méditerranée centrale, munis d’un mandat clair de sauvetage de vies humaines en haute mer et des ressources nécessaires à cet effet, doit être augmenté.
En mai 2014, Boris Wijkstroem a créé le Centre de défense des droits des migrants (CSDM) avec le soutien du Centre social protestant (CSP Genève) et de son directeur, Alain Bolle.
Les cellules de la prison, la jungle, les gangs afghans, les brutalités policières, les tueurs des trains, les centres de détention à l’étroit, la guérilla albanaise, et puis, bien sûr, il y a la maison d’otages d’Ali Baba…
A la mi-avril, le naufrage d’une embarcation de fortune au large de la Libye entraînait la mort de plus de 800 migrants. Parmi eux, de nombreux Erythréens qui tentaient de fuir leur pays pour échapper à la dictature. Selon l’ONU, ils seraient près de 3’000 par mois à quitter le régime autoritaire d’Issayas Afeworki, au péril de leur vie.
Le rapport « EASO Country of Origin Information Report – Eritrea Country Focus » constitue un ouvrage de référence sur l’Erythrée. Il vise à fournir des informations sur une sélection de sujets pertinents pour la détermination internationale du statut de protection. Ce rapport a été rédigé par le Secrétariat d’Etat pour les migrations (SEM) en langue allemande et a été traduit en anglais.
L’affaire avait ému toute la Suisse: l’été dernier, une jeune mère de famille syrienne a perdu son bébé en gare de Brig, sans que personne ne lui porte secours. Suha traversait la Suisse avec son mari, ses autres enfants et ses parents, pour se rendre en Allemagne. Elle a été refoulée à la frontière de Vallorbe, sans visa valable. Sommes-nous devenus inhumains ou simplement dépassés par le drame des migrants?
Dans les galeries de la forteresse du Belluard, une vingtaine de spécialistes reçoivent les spectateurs dans des coins salons. Artistes, scientifiques ou autres praticiens mettent à disposition leur savoir sur un aspect spécifique de la Forteresse Europe.
Le 15 juin, le projet de loi du Conseil fédéral sur la restructuration du domaine de l’asile a été voté par le Conseil des États à 39 voix contre 3. Il est présenté comme une accélération des procédures. Or, selon une prise de position du Centre Social Protestant, cette accélération a déjà eu lieu simplement par l’augmentation de l’effectif chargé de traiter les demandes d’asile en 2014. Outre l’incertitude quant aux coûts de cette restructuration, le raccourcissement des délais de recours pose problème en terme d’accès à une procédure équitable. Le Conseil National devrait se saisir du projet à l’automne.
Non, la Suisse ne doit pas faire face à une « arrivée massive » de réfugiés, comme l’indiquait la plateforme web de 24h, la Tdg et du Matin, avant notre intervention dans le cadre du Comptoir des médias[1], jeudi 11 juin. L’augmentation des nouvelles demandes d’asile que la Suisse a connu au mois de mai reflète un caractère avant tout saisonnier: augmentation au printemps, diminutions en automne. Le communiqué de presse du Secrétariat d’Etat aux migrations le souligne d’ailleurs très bien. Concrètement, à fin mai 2015, le nombre de nouvelles demandes d’asile déposée en Suisse s’élève à 8096, contre 8068 pour les cinq premiers mois de l’année 2014.
250 ? 300 ? Depuis le milieu des années 90, 20 000 sont morts en mer. On s’indigne, on déplore, on dénonce les passeurs et le manque de moyens aux frontières pour protéger l’Europe de ces envahisseurs. Que veulent-ils ? qui sont-ils ? que fuyaient-ils, ces noyés de Lampedusa ? En accord avec l’Europe, la Libye est chargée de retenir cette misère noire dans des camps de rétention comme le centre de Bourshada à Gharyan au sud de Tripoli, où nous retournons aujourd’hui.
La crise syrienne a déraciné le plus grand nombre de réfugiés de l’histoire récente. La moitié de la population des réfugiés sont des enfants et des jeunes, contraints de fuir de chez eux et de reconstruire leur vie ne sachant pas si et quand le retour sera possible.
GENÈVE (8 Juin 2015) – Le gouvernement de l’Érythrée est responsable de flagrantes violations systématiques et généralisées des droits humains qui ont créé un climat de peur dans lequel la dissidence est étouffée, une grande proportion de la population est soumise au travail forcé et à l’emprisonnement, et des centaines de milliers de réfugiés ont fui le pays, selon un rapport de l’ONU publié lundi. Certaines de ces violations pourraient constituer des crimes contre l’humanité.
Cette mission est née de la volonté des associations impliquées – le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants (GADEM), l’Association lumière sur l’émigration clandestine au Maghreb (ALECMA), le Collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM) et la Mission catholique de Nouadhibou – de documenter la situation et les violations des droits des migrants dans la région sud du Maroc.
Les gens que nous avons interviewés nous ont dit clairement que la procédure d’asile en Italie était une source de frustration, d’interrogation et de tracas. Rien de neuf dans tout ça – les demandeurs d’asile d’autres pays pourraient dire exactement la même chose des systèmes bureaucratiques aussi agressifs que confus qui sont sensés leur garantir la protection qu’ils cherchent.
Ceci est l’histoire de cinq amis – Moaaz, Majd, Rasha, kinan et Khalid – qui ont fui la Syrie déchirée par la guerre pour se lancer dans un voyage périlleux afin d’atteindre l’Europe.
Série Portraits: VIVRE ENSEMBLE, une revue pour informer et lutter contre les préjugés. Rencontre avec Sophie Malka et Cristina Del Biaggio, deux jeunes femmes pugnaces qui font de cette publication une source d’information incontournable sur l’asile en Suisse.
13 mai 2015, la Commission européenne présente son plan pour un programme européen sur les migrations: cela avait été annoncé comme l’une des dix priorités politiques du Président Juncker pour son mandat de cinq ans intitulé Un nouveau départ pour l’Europe.
Ce rapport évalue l’état de la détention administrative en 2014 . La détention peut être vue au travers de nombreux filtres : à travers les statistiques officielles, les jugements juridiques, les rapports de suivi, les visites aux centres de détention, ou en étant vous-même détenu.
Evaporating Borders développe un essai visuel de balayage sur l’attitude restrictive mondiale envers les populations migrantes. Pour voir la bande-annonce de Evaporating Borders, cliquez ici.
Alpha vit seul à Abidjan depuis que sa femme et son fils sont partis sans visa pour Paris, Gare du Nord. La rage au cœur, il décide de tout quitter pour les retrouver. C’est toujours mieux que de pourrir sur place.
Action bruyante dans les rues de Lausanne pour interpeller les autorités et rendre visible la tragédie que subissent des personnes ayant fui l’Érythrée et l’Éthiopie, menacées de renvoi Dublin vers l’Italie.
Un cas publié le 20 mars par l’ODAE romand montre comment le TAF a découvert des pratiques préoccupantes du SEM (ex-ODM).
Le CAT s’est également intéressé à un instrument que les autorités suisses testent aujourd’hui au centre pilote de Zurich, dans l’idée de l’intégrer à la restructuration de l’asile. Lors du dépôt de leur demande, les personnes en procédure sont régulièrement incitées à un départ volontaire moyennant un forfait dégressif. Plus rapidement ils retirent leur demande, plus ils reçoivent de sous…
Intéressantes à repêcher les Observations finales du Comité de l’ONU contre la torture (CAT) de 2010 concernant le Liechtenstein. Surtout qu’elles touchent à des pratiques qui ressemblent furieusement à des usages recensés en Suisse.
«Enceinte à Genève» est une formation gratuite pour les femmes enceintes migrantes allophones créée en 2006 par les associations Appartenance et l’Arcade des sages-femmes. Elle touche les futures mères qui sont à plus de quatre mois de grossesse et leur permet par l’intermédiaire d’interprètes (dans près de seize langues différentes) de se renseigner sur le système de santé suisse et sur la préparation à la naissance dans leurs langues d’origine. Elle consiste essentiellement en une succession de quatre à cinq sessions de deux heures et demi chacune. Elles ont lieu dans la maison de naissance de La Roseraie, pour préserver l’intimité des échanges avec les sages-femmes coordinatrices. Suite à l’accouchement, un suivi des mamans et de leurs bébés est mis en place.
Ils se réfugient en Suisse car leur vie est menacée, mais ils se retrouvent souvent avec d’autres requérants homophobes. Face aux violences verbales ou physiques, les autorités sont lentes à réagir et ce sont les associations qui doivent prendre les choses en mains.
12 janvier Chaque année, d’après l’ONG Dutch Refugee Council, 5000 personnes déboutées de leur demande d’asile sont exclues des centres d’accueil et se retrouvent à la rue. 14 janvier Le gouvernement bulgare a décidé de créer 82 kilomètres de clôture de plus à la frontière pour empêcher l’entrée des réfugiés. Cette décision intervient au moment … Continued
27 janvier La Conférence tripartite sur les agglomérations (CTA) (qui réunit Confédération, cantons et communes) et les milieux économiques ont demandé à Berne, en réponse au vote du 9 février, de simplifier les procédures afin de faciliter l’embauche de réfugiés et de titulaires du permis F. 2 février Une manifestation a lieu place des Nations … Continued
Depuis quelques années, la Suisse porte une attention toute particulière à la lutte contre la traite des êtres humains. Les autorités fédérales ont en effet reconnu que la Suisse était un pays de destination et de transit pour les victimes d’exploitation tant sexuelle que de la force de travail et ont affiché une volonté d’agir contre cette forme d’esclavage. Des mécanismes ont été mis en place et commencent à porter leurs fruits. Tout se gâte lorsque la victime dépend de la législation sur l’asile.
La politique d’asile helvétique frappant les déboutés favorise-t-elle le recours à une économie parallèle? Comment parvenir à s’en sortir lorsqu’on ne vous donne rien, ou tout juste un minimum destiné à vous faire comprendre que vous êtes indésirables? Dans le cadre de son travail de master [1], dont il nous propose ici une synthèse, Régis Blanc met en exergue les paradoxes et effets pervers du système migratoire.
Quand les gens traversent la frontière de leur pays, ils pourraient ne pas le savoir encore mais le monde ne les voit pas comme avant. Ils ont une étiquette ou un statut spécial aujourd’hui: ils sont migrants.
Le département de droit international public et organisation internationale de la Faculté de droit et le Global Studies Institute ont le plaisir de vous inviter le Mardi 28 avril 2015 à 18h15 à la conférence du Professeur Walter Kälin (Université de Berne et Envoy of the Chairmanship of the Nansen Initiative). Le Mardi 28 avril | 18h15 à Uni Mail, salle MS 130, , Bd du Pont-d’Arve 40, 1205 Genève
En novembre 2014, au Foyer des Tattes à Vernier, un incendie a causé le décès d’une personne et blessé une quarantaine d’autres dont certaines se sont défenestrées pour échapper au feu. La surpopulation de ce foyer, le manque d’information et d’encadrement montrent à quelles conséquences cet abandon peut mener. Une enquête judiciaire est en cours et doit déterminer les causes et les responsabilités de la catastrophe.
Pour les millions de femmes et de filles dont les vies ont été déracinées par plus de trois ans de crise syrienne, la vie quotidienne est une lutte épuisante – de la quête d’eau potable et de nourriture pour leurs familles, à la navigation vers les villes étrangères et vers les camps de réfugiés (tout en essayant de rester en sécurité et d’éviter le harcèlement), aux menaces de violence domestique dans leurs propres maisons.
Le 3 octobre 2013, 368 migrants périssaient dans le naufrage de leur embarcation au large de Lampedusa. L’île italienne et ses quelque 6000 habitants sont devenus le symbole de l’accueil et de la solidarité, de l’engagement auprès des migrants en difficultés qui tentent de gagner l’Europe. Altermondes est parti sur cette île emblématique, à la rencontre d’une population qui s’est mobilisée face à l’inacceptable, et vous livre un reportage loin de tout angélisme.
Introduction: La Confédération suisse a une longue tradition d’asile et a signé puis ratifié toutes les conventions internationales relatives à la question. Les accords bilatéraux lient la Suisse à l’UE (ainsi que, la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein) sur les règles concernant la mise en œuvre, l’application et le développement du domaine qui touche à Schengen et Dublin, forçant la Confédération à transposer au système suisse, les régimes et règlements – y compris les règles relatives à la base de données biométriques Eurodac.
L’histoire du système d’accueil en Italie est faite d’attentes interminables, de coûts disproportionnés et d’une approche toujours basée sur l’urgence, quelles que soient les circonstances. En 2011, le gouvernement de Berlusconi et de Roberto Maroni avait décrété l’Urgence Afrique du Nord, en réponse aux Printemps arabes. 63’000 personnes avaient débarqué dans la péninsule. Un système d’accueil extraordinaire, censé fonctionner parallèlement au système ordinaire, a été mis en place. L’urgence a officiellement pris fin en février 2013. Mais aujourd’hui, avec les conséquences de la crise syrienne et de la situation dramatique en Libye – 160’000 personnes sont arrivées en Italie en 2014 – «on se retrouve à la case départ» explique le journaliste Stefano Liberti dans un long reportage.
L’«Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne» (FRONTEX) est devenue opérationnelle le 1er mai 2005. Sa création avait été proposée un an plus tôt par le Conseil européen avec comme objectif principal l’amélioration de la gestion des frontières extérieures des Etats membres de l’UE et la coordination opérationnelle entre ces pays.
Chaque mois, jusqu’à 4000 Érythréens fuient le pays à la recherche d’un nouveau foyer, leur voyage longent les itinéraires réputés pour en lien direct avec la traite des êtres humains. Ici, nous suivons le parcours d’un réfugié durant son trek de trois ans. Chaque mois, jusqu’à 4000 Érythréens fuient le pays à la recherche d’un nouveau foyer, leur voyage longent les itinéraires réputés pour en lien direct avec la traite des êtres humains. Ici, nous suivons le parcours d’un réfugié durant son trek de trois ans.
« Ils voyagèrent à travers le Pacifique, cherchant une vie meilleure pour leurs enfants et eux-mêmes . Beaucoup sont arrivés à Angel Island, fatigués mais espérant n’être injustement confinés que pendant quelques mois et, dans certains cas que pendant quelques années. Comme nous nous souvenons de leur lutte, nous honorons tous ceux qui ont été établis en Amérique par des rêves de possibilité illimitée. »-Président Barack Obama, le 24 janvier 2010
Le Liban affronte une situation régionale complexe qui comprend de multiples conflits le long de ses frontières -notamment la guerre civile en Syrie – ainsi que la violence sectaire sur son territoire, notamment du Hezbollah, qui découle en partie de ces conflits.
Dans son rapport « Piégé dans le bourbier de l’Europe: La situation des demandeurs d’asile et réfugiés en Bulgarie », Bordermonitoring se positionne contre le renvoi des demandeurs d’asile vers la Bulgarie dans le cadre du règlement de Dublin, jusqu’à ce que le pays puisse assurer un traitement digne des demandeurs d’asile et des réfugiés.
Le No Child dans Detention Coalition, incluant Amnesty International, Defence for Children, Stichting INLIA, Kerk in Actie, Stichting Kinderpostzegels Nederland, Stichting LOS, Unicef – the Netherlands et the Dutch Council for Refugees, a publié un rapport basé sur des entretiens avec huit familles qui ont été mis en détention administrative aux Pays-Bas.
L’AIDA publie un rapport intitulé » la perspective d’une ONG sur les défis pour réaliser la protection dans le régime d’asile européen commun ».
Le HCR propose un programme d’apprentissage à suivre en ligne et chez soi à son rythme.
En commémoration de la journée du travail américain, la Refugee Work Rights Coalition a publié le Rapport mondial 2014 sur le droit de travail des réfugiés: comment passer de la théorie à la pratique.
Nous offrons un aperçu de la réaction européenne en général, de brefs résumés des réponses de certains pays (Allemagne, Suède, Norvège, Bulgarie, Grèce et Italie), et une étude du cas du Royaume-Uni plus en profondeur. Alors que nous applaudissons les efforts humanitaires pour aider les réfugiés et la réinstallation qui est en cours, nous croyons que le but principal de la réponse européenne – pour contenir la crise dans les pays voisins de la Syrie et renforcer les frontières de l’Europe – n’est pas viable.
La recherche et la production du livre « L’architecture de la détention migratoire » faisait partie de la thèse d’une maîtrise en architecture à l’Université de Toronto, avec le soutien de Laura Miller.
Expulser tue. Même si ce n’est pas toujours par asphyxie de l’expulsé, les reconduites à la frontières sont une violence qui tue, traumatise parents et enfants. Ne pas le reconnaître nuit gravement à la santé démocratique d’une société.
Longtemps pays d’émigration, la Tunisie est devenue un pays de destination et de transit pour les migrants et demandeurs d’asile, en particulier dans le sillage de l’insurrection libyenne en 2011 et le conflit armé qui a suivi. Même s’il est signataire de la Convention de 1951 et a adopté une nouvelle constitution garantissant l’asile politique en janvier 2014, la Tunisie demeure sans système d’asile et le pays attend l’adoption d’une loi sur l’asile et la protection.
Les demandeurs d’asile dans le système irlandais sont coincés dans un logement partagé, pour une moyenne de 45 mois. On leur interdit de travailler. Ils reçoivent 19,10€ par semaine et 9,60 € pour un enfant. Les enfants n’ont pas le droit à l’éducation secondaire. Les équipements sont basiques, les gens vivent dans de petites chambres partagées avec des étrangers. Les repas sont à heures fixes et peuvent ne pas être culturellement appropriés. Les résidents ne sont pas autorisés à cuisiner eux-mêmes. De plus en plus présentent des problèmes de santé mentale, liés au stress.
Le rapport de 46 pages est basé sur des entretiens avec plus de 30 personnes touchées par la politique de non-admission. Human Rights Watch a aussi documenté le retrait de la Jordanie de la citoyenneté jordanienne à certains Palestiniens qui avaient vécu en Syrie depuis de nombreuses années et qui ont été détenus ou déportés vers la Syrie, sans documents d’identité. Le traitement sans compromis de la Jordanie envers les Palestiniens fuyant la Syrie contraste avec son traitement des ressortissants syriens, au moins 607 000 d’entre eux ont été acceptés dans le pays depuis le début du conflit syrien.
Ce séminaire considère les pratiques au Royaume-Uni et en Italie sur l’île de Lampedusa pour évaluer l’état actuel de la détention et de son respect de la règle de droit.
Des vies aux frontières Sud est un rapport remis par SJM-España au médiateur, suite aux entretiens avec des ONG et des migrants faits par SJM-España et le JRS-Europe lors de leurs visites dans les villes nord-africaines de Nador (Maroc) et de Melilla (Espagne).
Il y a trois mois, un incendie frappait l’un des foyers de demandeurs d’asile les plus peuplé du canton de Genève, le foyer des Tattes. Bilan: un mort, des dizaines de blessés, les habitants des deux bâtiments touchés forcés à déménager temporairement dans des abris de la protection civile.
Ce sont des cadeaux de Noël un peu particuliers que l’Office cantonal de la population et des migrations de Genève (OCPM) a distribués en décembre dernier. Qu’on en juge.
En novembre 2014, l’Association neuchâteloise RECIF, qui travaille à l’intégration des femmes migrantes et de leurs enfants, a marqué ses vingt ans d’existence en organisant un « festival» d’événements dans l’ensemble du canton.
31 octobre La station littorale d’aide pour les migrants (MOAS) financée par un couple de millionnaires américains, a mis fin à son opération de recherche et de sauvetage en Méditerranée. En un an elle a permis le transfert de 1400 requérants d’asile et migrants et d’en sauver 1451. Ces bienfaiteurs se consacreront en 2015 à … Continued
2 décembre
L’an dernier, le renvoi forcé en Italie d’un jeune Iranien de 13 ans et de sa mère malentendante avait choqué l’opinion publique. La mère et le fils avaient erré dans les rues de Milan avant de revenir en Suisse. Dans le cadre de cette affaire et suite à l’arrêt Tarakhel (Vivre Ensemble, n°150), le Conseil d’Etat vaudois a déclaré dorénavant «considérer que les conditions des renvois forcés de ce type de ménages doivent faire l’objet d’un examen particulier». Pourtant, la famille est toujours en attente d’une réponse à sa seconde demande d’asile.
Le Congrès des députés, chambre basse du parlement espagnol, a votéle 11 décembre le projet de Loi de sécurité citoyenne, surnommée loi bâillon car ses articles limitent fortement la liberté d’expression et de réunion des citoyens. Un amendement inclue en dernière minute par le Parti Populaire au pouvoir légalise la pratique des « devoluciones en caliente », expulsions immédiates des migrants qui parviennent à entrer dans les enclaves de Ceuta et Melilla. Ceci, sans qu’ils aient accès àune procédure d’expulsion ordinaire et, le cas échéant, à une procédure d’asile. Ce type d’expulsions aurait lieu depuis 2005.
L’association Solidarité sans frontières (SOSF) a lancé début janvier une pétition appelant les autorités suisses à stopper les renvois Dublin vers l’Italie.
Depuis le 1er janvier 2015, l’Office fédéral des migrations (ODM) a été rebaptisé Secrétariat d’État aux migrations (SEM).
Les conventions d’intégration symbolisent pour beaucoup la politique suisse d’intégration des étrangers et son slogan «encourager et exiger», esprit dont s’imprègne la nouvelle Loi sur les étrangers toujours en travaux aux Chambres fédérales. Un discours revendiqué comme novateur et comme la panacée aux problèmes d’intégration mais qui souffre dans la pratique du flou juridique laissé à la notion même d’intégration (Vivre Ensemble, n° 149). Bien que le législateur insiste sur une interprétation large impliquant à la fois la société dans son entier et les individus étrangers, les politiques d’intégration cantonales (PIC) ne disposent finalement que de leviers restreints pour intervenir sur ces processus, parmi lesquels la convention d’intégration. Reste à savoir quel type d’«intégration» est produit et permis, au final, par ces mesures. C’est ce que l’auteure du présent article examine, dans son travail de Master à l’Université de Fribourg, en prenant comme exemple les conventions d’intégration.
2,1 millions de réfugiés. Si la Suisse accueillait, proportionnellement à sa population, le même nombre de réfugiés syriens que le Liban, elle en aurait accueilli 2,1 millions! Alors demander que la Confédération accueille 100’000 réfugiés syriens de plus, comme l’ont fait un groupe de 27 organisations alémaniques et les Verts fin décembre, un chiffre qui a fait sursauter nombre de politiques, n’est finalement pas si absurde. Tout dépend du pays avec lequel on se compare.
Fin septembre 2013, la Suisse a décidé d’accorder des visas facilités aux proches de ressortissants syriens résidant en Suisse et bénéficiaires de permis B ou C. Tout naturellement, un certain nombre de réfugiés statutaires se sont adressés au Centre suisse immigrés (CSI) afin que nous les aidions à entamer les démarches utiles. Soit recueillir les coordonnées des membres de la famille dispersés notamment au Liban ou en Turquie, prouver la réalité du lien familial et les inciter à déposer une demande de visa auprès des représentations suisses présentes dans ces deux pays. Tout cela en lien avec la Croix- Rouge de Berne qui soutenait financièrement l’arrivée de ces Syriens qui avaient, une fois arrivés en Suisse, le choix entre retourner en Syrie à l’échéance du visa (3 mois), déposer une demande d’admission provisoire (permis F), le retour étant impossible en raison du conflit qui prévaut dans la région ou alors solliciter la protection des autorités suisses en raison des persécutions personnelles vécues (permis B réfugiés). Un certain nombre de visas facilités ont été accordés et quelques familles ont ainsi pu être réunies.
Bientôt quatre ans que la guerre civile a éclaté en Syrie. Depuis 2011, le nombre de personnes déplacées dans le pays est estimé à 7,6 millions alors que 3,8 millions ont fui le pays. Selon le HCR, 40% des réfugiés syriens sont des enfants de moins de 12 ans.
La plupart des gens savent que l’île de Samos est une retraite de vacances idyllique en Grèce. Mais pour Ali, l’île est devenue une prison, comme le montre la vidéo témoignage du HCR.
Sans les jumelles, il ne ressemblait pas à grand-chose. Juste une brume de bleu et orange, balançant doucement sur l’horizon. En levant les lentilles à mes yeux, j’ai pu voir plus: un bateau délabré, une mer de gilets de sauvetage et plus de 200 personnes entassées à bord.
Le rapport permet aux voix des personnes déplacées de se faire entendre, de documenter leurs expériences autour de la question controversée du renvoi. Il révèle que, bien que la situation sécuritaire au Darfour demeure précaire, les personnes déplacées internes (PDI) sont soumises à une pression croissante par le gouvernement du Soudan pour quitter les camps.
Repousser les migrants à la frontière: c’est le «sale boulot» qui a pour but de garder les réfugiés hors de la Bulgarie. Nous avons rencontré Hassan par un jour de pluie, dans un centre d’accueil pour réfugiés et demandeurs d’asile à Harmanli en Bulgarie, à une heure de route de la frontière turque. Il partage une chambre avec sept autres Syriens qui sont venus en Europe pour fuir le conflit armé.
Dans un café quelconque de l’un des quartiers d’Istanbul les plus délabrés, des migrants originaires d’Afrique regardent un match de football congolais sur fond de musique afro-pop poussée à plein volume.
Au Kurdistan irakien, les conséquences économiques et sociales de l’accueil de plus d’un million de déplacés fuyant les djihadistes du groupe qui se fait appeler l’État islamique (EI), en plus des 225 000 réfugiés syriens, sont désastreuses et les risques se multiplient pour les plus vulnérables.
En 2013, la sécurité des frontières entre les États membres et la Biélorussie, la Moldavie, l’Ukraine et la Fédération de Russie a été façonnée par plusieurs facteurs interdépendants. Tout d’abord, le flux global régulier de passage a continué de croître en 2013, d’environ 10% à partir de 2012.
Depuis le début des années 2000, l’Union européenne et ses États membres se sont appuyés sur les régimes du sud de la Méditerranée pour délocaliser leur politique d’asile et d’immigration. C’est ce qu’on appelle l’externalisation.
La guerre en Syrie a tué plus de 10 000 enfants. Plus de 1 million d’autres ont fui le pays dans la peur, tandis que des millions d’autres restent déplacés à l’intérieur du pays. Le rapport intitulé « Trop jeune pour être mariée » rassemble des informations sur un autre impact préoccupant de la crise mais qui est bien moins médiatisé : l’augmentation du nombre de filles qui ont été forcées à se marier.
En Allemagne, les demandes d’asile ont augmenté de 59% au cours des six premiers mois de 2014, atteignant 77,109 demandes. Selon les données publiées par le ministère fédéral de l’Intérieur, la grande majorité des demandeurs d’asile proviennent de la Syrie, près de 13 000 personnes (elles ont triplé comparé au premier semestre de l’année précédente).
Un nouveau rapport montre que donner des conseils juridiques de qualité dès le début des demandes d’asile, améliore la qualité des décisions et augmente la confiance de toutes les parties dans le processus de prise de décision.
ERBIL, 14 juillet 2014 (IRIN) – «Le bruit des tirs d’artillerie était terrifiant. Il n’y avait plus personne dans ma rue. Notre famille a été la dernière à partir», a expliqué Janda, qui appartient à la communauté chrétienne assyrienne d’Irak.
LAVRION CAMP, Grèce – Jihan est l’une des millions de personnes qui ont fui la violence en Syrie. Une mère de deux enfants, contrainte à l’exil. Comme beaucoup, elle s’est enfuie avec son mari et ses enfants en Turquie, où ils sont montés à bord d’un bateau et ont tout risqué lors d’un voyage périlleux pour la sécurité de tous. En plus des autres, elle est aveugle.
Un nouveau rapport publié par Asylum Aid, membre de ECRE montre que les décideurs en matière d’asile au Royaume-Uni appliquent régulièrement le concept alternative de protection interne (IPA) d’une manière qui pourrait exposer les personnes vulnérables à des risques.
L’European Council for Refugees and Exilees (ECRE) nous apprend que suite aux amendements du projet de loi, une nouvelle loi sur l’asile est entrée en vigueur la semaine dernière au Portugal, afin de transposer la directive sur les qualifications, la directive sur les procédures d’asile et la directive sur les conditions d’accueil.
La vidéo reportage « Réinstallation d’urgence – Le voyage d’une famille vers une nouvelle vie » du HCR nous permet de suivre le quotidien d’une famille syrienne dans son parcours de réinstallation d’urgence vers la Norvège.
Le HCR appelle aujourd’hui les pays européens à intensifier leur aide aux réfugiés syriens. Dans un nouveau rapport (en anglais) intitulé « Syrian refugees in Europe: What Europe can do to Ensure Protection and Solidarity », le HCR exhorte les Etats à assurer aux réfugiés syriens l’accès à leur territoire, grâce à des procédures d’asile équitables et efficaces, afin d’assurer des conditions de réception décentes et de mettre en œuvre d’autres programmes pour assurer la protection et la sécurité aux réfugiés fuyant le conflit en Syrie.
La mise à jour du rapport AIDA sur l’Autriche , compilé par l’organisation membre ECRE Coordination Asile Autriche, explique que depuis janvier 2014, les requérants d’asile détenus n’ont plus le droit d’être représentés lors des procédures d’appel ou d’être assistés aux audiences par leurs conseillers juridiques.
La mise à jour du rapport AIDA sur la Pologne souligne que dès le 1er mai 2014, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les étrangers, les demandeurs d’asile qui reçoivent une décision négative suite à leur demande, ne peuvent plus être expulsés alors que le tribunal est en cours de procédure de recours. La nouvelle loi a séparé la procédure d’asile et celle de retour.
Une vidéo publiée par la Community Initiatives for Visiting Immigrants in Confinement (CIVIC) présente le témoignage de Marcela Castro, une jeune femme qui vit dans le centre de détention James A Musick Facility.
Le mouvement citoyen Wake Up Genève, en collaboration avec l’Espace Fusterie, a le plaisir de vous convier à l’inauguration de l’exposition SYRIE : A CIEL OUVERT le mercredi 18 mars à 19h00
Ce livre examine le droit l’UE comme étant un remède efficace en terme de légalité et d’interprétation des procédures de la directive, pour plusieurs aspects essentiels de la procédure d’asile: le droit de rester sur le territoire de l’État membre, le droit d’être entendu, la norme et le fardeau de la preuve, l’évaluation de la preuve, le contrôle judiciaire et l’utilisation de preuves secrètes.